L’information est signée Midi Olympique –

Alors qu’il a récemment racheté les parts du Biarritz Olympique à Shaun Hegarty, voici que le milliardaire Pierre-Edouard Stérin souhaiterait déjà revendre le club Basque.

Celui qui avait songé, un temps, à recruter Antoine Dupont pour frapper fort et permettre au Biarritz Olympique d’attirer la lumière, va finalement jeter l’éponge.

Selon le bi-hebdomadaire, Pierre-Edouard Stérin échangerait depuis quelques semaines avec un acheteur potentiel, à savoir Alexandre Bovis.

Alexandre Bovis possède le groupe Bovis qui est spécialisé dans le transport d’objets sensibles et exceptionnels.

Contacté par Midi Olympique, Alexandre Bovis a confirmé vouloir se renseigner concernant le rachat du Biarritz Olympique. Extrait:

“Je vous confirme que nous sommes dans une phase d’étude, qui n’est pas que financière. Nous sommes sur une étude plus large pour savoir la vision et l’orientation que l’on pourrait donner au club dans les années à venir. Nous voulons essayer de comprendre comment fonctionne le club, comment le ramener à l’équilibre et quels sont les leviers pour que le club soit stable financièrement. C’est le challenge.”

Toujours selon Midi Olympique, les premiers contacts remonteraient au mois de juin dernier. La famille Bovis a d’ailleurs d’ores et déjà réalisé un audit financier du club au mois d’août.

Désormais, un rendez-vous devrait avoir lieu entre la famille Bovis et Pierre-Edouard Stérin afin que le dossier puisse continuer d’avancer.

Ce-dernier a d’ailleurs confirmé à la famille Bovis que son souhait était de vendre le Biarritz Olympique.

Pour l’heure, rien n’est donc ficeler. Cependant, la famille Bovis s’est clairement positionnée pour reprendre le club Basque.

En attendant que le dossier avance, Alexandre Bovis a exprimés ses ambitions. Extrait:

“Nous n’avons pas les moyens de M. Stérin, nous ne sommes pas milliardaires. Nous sommes juste une famille qui a commencé de rien, de zéro, poursuit Alexandre Bovis. Nous avons des clubs de football que nous avons pris très bas et que nous avons ramené dans l’élite pour la section féminine. Nos garçons sont en Nationale 1, ils possèdent le statut professionnel. On a fait la même chose dans le travail.

La réussite de la famille a été initiée par notre grand-père, elle s’est poursuivie avec le travail de notre père. Nous avons commencé le business avec deux camions, nous en avons maintenant 800 et nous connaissons la valeur des choses. La dimension humaine nous caractérise. C’est ce qui fait qu’on se différencie de financiers. On met l’humain au centre de la table et quand on rentre dans un projet, on le fait corps et âme.”

Affaire à suivre…