Jean-Noël Spitzer estime que l’attente autour de son équipe est un disproportionnée
Jean-Noël Spitzer estime que l’attente autour de son équipe est un disproportionnée
Le mercredi 27 août 2025 à 18:54 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
Comme révélé par Midi Olympique, de nombreux entraineurs d’équipes de Pro D2 ont misé sur une remontée directe du RC Vannes en Top 14, l’été prochain.
Avec un effectif XXL pour la deuxième division, le club Breton représente clairement le grand favori pour la saison 2025 / 2026 de Pro D2.
Interrogé via Telegramme avant le match contre Brive programmé samedi soir dans le cadre de la première journée de la Pro D2, le manager de Vannes, Jean-Noël Spitzer a réagi.
Il indique dans un premier temps que son équipe a hâte de rejouer. Extrait:
Là, on a envie de jouer. Je pense que la prépa a été suffisamment longue. Et puis il est temps de jouer maintenant. On ne fera rien de plus entre nous, donc il faut se lancer dans la « compét ».
Il évoque ensuite le recrutement effectué. Extrait:
On verra mais on a essayé d’anticiper, d’être proactif. Pour beaucoup de joueurs, leur arrivée n’était absolument pas liée à la fin de saison du club. Ça, c’est extrêmement positif, c’est aussi une évolution, quelque chose qu’on n’était pas forcément capable de faire il y a quelques années. Tout ce qui était maîtrisé, je pense qu’on a essayé de le maîtriser, mais ça reste du sport. Il y a une part d’aléatoire, d’inconscient, de facteur humain qu’on ne maîtrise pas toujours.
Il estime que son groupe a digéré la relégation sportive. Extrait:
J’ai le sentiment que progressivement ça s’est digéré, mais oui, au début, pour ceux qui ont montré qu’ils étaient au niveau l’année dernière, c’est difficile. Il faut l’accepter, mais c’est la vie, il y a plus grave.
Selon lui, l’attente autour du RCV pourrait être disproportionnée. Extrait:
Oui, je pense qu’il y a une attente forte, peut-être disproportionnée par méconnaissance aussi de la difficulté du championnat. Mais on n’a jamais gagné la phase régulière de Pro D2. On ne l’a jamais survolé, on s’est accroché, on a réussi à se qualifier en bataillant comme des chiens. Mais il y a des équipes qui ont dominé ce championnat : Grenoble, Perpignan, Bayonne, Mont-de-Marsan.
Donc, c’est pour ça, il ne faut pas que les attentes soient disproportionnées. Il y a des étapes à franchir et celle-là, on ne l’a jamais cochée. Après, le club s’est montré plus proactif que d’habitude, notamment sur le recrutement, avec une visibilité. C’est important, il faut qu’on en tire des enseignements. Le rugby de haut niveau, si tu ne progresses pas, tu es condamné.
Publicité
0 Commentaire