Grégory Alldritt : « Penser que c’est Nolann Le Garrec qui va transformer l’équipe serait une bêtise »
Grégory Alldritt : « Penser que c’est Nolann Le Garrec qui va transformer l’équipe serait une bêtise »
Le jeudi 4 septembre 2025 à 10:28 par David Demri
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Le troisième ligne et capitaine du Stade Rochelais, Grégory Alldritt s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier a dans un premier temps évoqué l’arrivée de Romain Sazy au sein du staff Maritime.
Il affirme que tout se passe bien pour son ancien coéquipier. Extrait:
Ça se passe très bien. Romain Sazy est dans ce rôle d’entraîneur depuis deux ans, donc il a de l’expérience et il est à l’aise. Il connaît très bien aussi les infrastructures et notre façon de fonctionner. Pour le moment, les choses se font naturellement. Après, il ne faut pas penser que l’arrivée de Romain va tout changer. Ça part de l’implication de tous les joueurs.
Questionné sur le jeu pratiqué par La Rochelle, Grégory Alldritt rappelle que ce n’est pas Nolann Le Garrec – arrivé à La Rochelle cet été – qui va transformer l’équipe. Extrait:
Il faudra d’abord répondre collectivement avant de parler des qualités individuelles de chacun, de vitesse ou de beau jeu. Penser que c’est Nolann Le Garrec qui va transformer l’équipe serait une bêtise. Nolann est arrivé pour apporter ce qu’il sait faire, et c’est à nous de l’aider pour qu’il soit complètement libéré. Pareil pour les autres. On va continuer dans cette lignée, essayer de faire encore mieux, et surtout essayer de retrouver notre identité. Ça avait bien fonctionné en fin de saison : on avait enchaîné cinq ou six victoires d’affilée.
On sait que quand on colle à notre système, qu’on le respecte et qu’on y met la bonne intensité, ça marche bien. On a une identité forte, donc ce sera la même. Mais comme chaque année, on va essayer de perfectionner, d’apporter un peu plus dans certains domaines.
Sur le plan personnel, il affirme ne pas pouvoir révolutionner son jeu non plus. Extrait:
Je travaille en priorité mes points forts, tout en essayant de développer à côté là où je suis peut-être un peu moins à l’aise. Mais je ne peux pas révolutionner le joueur que je suis. Je peux essayer de progresser petit à petit. Je pense qu’on est en perpétuelle quête de progression : on n’atteint jamais 100 %.
Je ne ressens pas de responsabilité supplémentaire. J’essaie d’être exigeant envers moi-même, d’être exemplaire dans mon travail au Stade rochelais, de tout donner chaque week-end pour le club et les supporters. J’ai toujours réfléchi comme cela, mais peut-être que d’être l’un des visages du club me pousse inconsciemment à faire encore plus.
Dans la foulée, il dit le plus grand bien des jeunes qui poussent au sein du groupe. Extrait:
À partir du moment où les jeunes s’intègrent, il n’y a plus aucune différence entre les « jeunes » et les « anciens » : tout le monde est sur le même piédestal et a son mot à dire dans l’équipe. On a perdu des joueurs importants comme Brice (Dulin), donc ça laisse de la place à d’autres qui doivent la prendre. Et puis on a toujours des cadres comme Dillyn (Leyds), Jack (Nowell), Pierre (Bourgarit), Uini (Atonio). L’ossature reste la même.
Pour conclure, il évoque le tirage Européen du Stade Rochelais. Extrait:
Quand tu finis 7e du Top 14, tu n’as pas le luxe d’avoir un tirage favorable. C’est à nous d’assumer et de jouer ces grosses équipes. C’est sûr que c’est lassant de tomber toujours sur les mêmes, mais c’est un gros challenge. Quand tu vois qu’on ne peut même pas jouer les Stormers au Cap car il y a le Cape Town 7, j’aimerais bien comprendre la logique de l’EPCR. Du coup, ils nous font jouer à Port Elizabeth, cela nous fait faire un trajet ridicule mais ce sont eux les têtes pensantes, ce sont eux qui décident, donc on les laisse faire.
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