Le LOU est-il en mesure de rivaliser avec Toulouse ? Couilloud, Lambey et Cretin en sont certains

Le LOU est-il en mesure de rivaliser avec Toulouse ? Couilloud, Lambey et Cretin en sont certains

Le jeudi 4 septembre 2025 à 14:59 par David Demri

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Depuis dix ans, ils incarnent l’âme du LOU. Lancés très jeunes par Pierre Mignoni, Baptiste Couilloud, Félix Lambey, Dylan Cretin, Thibaut Regard, Hamza Kaabèche et Léo Berdeu forment aujourd’hui le socle du club lyonnais.

Tous dépassent la centaine de matchs en rouge et noir et s’apprêtent à attaquer leur dixième saison en Top 14 avec une ambition affirmée : laisser leur empreinte dans l’histoire du club.

« Marquer l’histoire du club »

Capitaine et figure de proue de ce noyau dur, Baptiste Couilloud assume l’objectif :

« On sait que l’horloge tourne et qu’on a besoin de se payer dans les prochaines années. Marquer l’histoire du club qui nous a formés, construits, anime notre quotidien depuis dix ans. Et ça passe par le gain d’un titre. »

Si la Challenge Cup remportée en 2022 a ouvert l’appétit, elle n’a pas suffi à combler leurs ambitions. L’idée d’un Bouclier de Brennus à ramener entre Rhône et Saône trotte dans toutes les têtes.

« Le club fait tout ce qu’il faut pour qu’on atteigne cet objectif, souligne Félix Lambey via Le Progrès. On a un bel effectif. Après, de là à dire aujourd’hui qu’on est armés dès cette saison pour gagner le titre, je ne vais pas m’avancer jusque-là. En tout cas, on a un groupe de joueurs prêts, je l’espère, à rivaliser avec les meilleurs et à aller déjà chercher un Top 6. »

Une stabilité précieuse

Le groupe lyonnais s’appuie aussi sur une continuité rare dans son staff et son effectif, enrichis cet été de recrues ciblées. « Ça compte énormément de ne pas avoir besoin de tout reprendre à zéro et d’avoir pu réaliser une préparation sereine », glisse Baptiste Couilloud.

Pour Dylan Cretin, il s’agit désormais de franchir un cap :

« C’est important d’installer un projet pérenne. Maintenant, il faut qu’on appuie sur l’accélérateur pour passer à la vitesse supérieure. Même si un titre ne reflète pas toujours le niveau d’une équipe, comme peut en témoigner le Leinster qui n’a gagné pas grand-chose ces dernières années malgré sa domination, on doit viser l’excellence. »

Rattraper les cadors

Car le Top 14 est devenu encore plus exigeant. Les Lyonnais en ont conscience : « Il faut admettre que le niveau du championnat est bien plus élevé, reconnaît Félix Lambey. À l’époque, on arrivait à rivaliser avec Bordeaux et La Rochelle. Aujourd’hui, ces équipes ont un coup d’avance sur nous. Mais on a encore les moyens de raccrocher le wagon de tête. »

Un constat partagé par Couilloud : « Il ne faudrait pas que le train passe et qu’on puisse nourrir des regrets à la fin de notre carrière. »

Une relève déjà là

Si ce noyau historique arrive à maturité, la nouvelle génération pousse derrière. « Mickaël (Guillard), Théo (William), Ethan (Dumortier) ont déjà pris beaucoup de place dans le groupe. D’autres (Deliance, Baret) pointent le bout du nez. Je suis persuadé qu’ils vont nous aider à franchir un cap », conclut Couilloud.

Entre expérience, stabilité et jeunesse prometteuse, le LOU avance avec une idée fixe : raccrocher le wagon des cadors et viser un premier Bouclier de Brennus.

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1 Commentaire

  1. Ernest Wallon 4 septembre 2025 at 19h- Répondre

    Ils sont comiques ces trois……