Ugo Mola dévoile ses grandes peurs concernant le Stade-Toulousain
Ugo Mola dévoile ses grandes peurs concernant le Stade-Toulousain
Le vendredi 5 septembre 2025 à 9:57 par David Demri
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Le manager de Toulouse, Ugo Mola s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe.
A l’approche du début de la saison 2025 / 2026, le technicien du Stade-Toulousain a expliqué comment il tenait son équipe en éveil, chaque saison.
Il ne cache pas être toujours dans la crainte de voir son équipe chuter et de mal démarrer une saison.
C’est finalement sa force puisque cette peur lui permet d’être toujours en éveil et de faire progresser son équipe. Extrait:
« J’ai la peur de la chute de notre effectif, peur de mal démarrer une saison, peur de ne pas trouver l’énergie nécessaire pour que staff et joueurs s’épanouissent. Toutes ces petites craintes me gardent en éveil. Pour continuer de gagner, il faut nourrir la bête, je l’ai déjà dit. Mais il faut aussi que des garçons nous quittent.
Cette saison, c’est Richie Arnold et Alban Placines. Avant il y a eu des Max Médard ou Yoann Huget. Quand des personnes importantes partent, parfois que tu mets de côté de manière injuste, ce sont les moments les plus difficiles pour un entraîneur. Ma crainte est de savoir si j’ai encore l’énergie pour être clairvoyant et faire les bons choix. »
Après la demi-finale de Champions Cup perdue contre Bordeaux-Bègles, il avoue avoir connu un petit moment de lassitude. Extrait:
« Après la défaite en demi-finales de Coupe des champions (35-18 face à Bordeaux), j’ai réuni mon staff. Sur un tableau, j’ai matérialisé trois colonnes avec les mots »lassé », »fatigué » et »un peu d’énergie ». Perso, j’ai eu un petit moment de lassitude. La sensation que je n’avais pas les clés pour remettre l’énergie nécessaire. Ça nous guettait. On enchaînait les embrouilles et les emmerdes.
Il en est ressorti que le niveau d’énergie était loin d’être bas dans le staff. Oui, certains étaient fatigués, mais pas lassés. C’était un peu provoc. Si nous étions trop à être lassés, on ne s’en serait pas sorti. En prenant le temps de récupérer, on allait la surmonter. On s’est parlés. Vraiment. Chacun a pris des trucs dans la bouche. On a baissé la tête, personne n’a lâché. »
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Rester au sommet est bien plus difficile que de l’atteindre, c’est vrai
Pas d’accord. Demande aux toulonnais si c’est facile d’essayer d’atteindre le sommet…
Ils l’ont pourtant déjà fait avec 3 CC d’affilé. Après, ça dépend de ce qu’on entend par sommet: Gagner un Brennus, une champion’s cup, les 2?
Jmbriquette vous avez des titres mais nous nous avons ue dans notre équipe le meilleur joueur de rugby de tout les temps. A lui tout seul il a même fait gagner une coupe du monde.par contre avec beaucoup de toulousains nous avons perdu en quart. Alors arrêtez de faire les marionnettes
Alors, si vous avez eu le meilleur joueur de tous les temps, il n’y a plus rien à dire. Avec un tel argument, je ne peux que m’incliner!
Et aussi que l’équipe était composée de plus de 70% d’anciens internationaux étrangers, je dois m’incliner?
Au RCT vous avez surtout les meilleurs supporters…..et comme toi, ils sont ici, heureusement pour Mayol….
Nous avons eu… Nous avons été…
Tout est dit 🙂