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Franck Azéma déjà agacé par les critiques : « Il faut arrêter avec cela, ce n’est que le premier match de la saison ! »

Franck Azéma déjà agacé par les critiques : « Il faut arrêter avec cela, ce n’est que le premier match de la saison ! »

Le samedi 6 septembre 2025 à 20:06 par David Demri

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Pour sa première à Aimé-Giral cette saison, l’USAP s’est inclinée face à Bayonne.

Si l’engagement a été au rendez-vous, le manager Franck Azéma a regretté le manque de précision et d’efficacité de son équipe.

« Dans l’exécution, tu n’es pas au niveau »

Le technicien catalan a d’abord souligné l’investissement de ses joueurs via Midi Olympique :

« Je trouve qu’en termes d’engagement, les mecs se sont envoyés. Dans l’exécution par contre, tu n’es pas au niveau sur la rencontre. Dans la qualité de notre jeu au pied, dans les transmissions, des choses qui te permettent d’avancer et qui sont élémentaires, et même si on revient avant la mi-temps, nous sommes inconstants, comme nos 20 premières minutes où nous avons été pauvres. Pour faire jeu égal avec ces équipes, il te faut exprimer ton tempérament avec le bon dosage. »

« Nous sommes juste faibles dans notre exécution »

Alors que certains évoquent une « furia catalane » vite retombée, Azéma nuance :

« Je pense que les mecs, jusqu’à la dernière seconde, ils n’ont rien lâché. […] Autant la semaine dernière, j’étais d’accord avec les critiques, quand on se fait rouler dessus. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, nous sommes juste faibles dans notre exécution. »

Cap sur Toulouse

Pas question pour le manager de parler de traumatismes passés :

« Il faut arrêter avec cela, ce n’est que le premier match de la saison. On peut se dire que demain on joue l’access-match. Moi, ce qui m’intéresse, c’est ce que l’on va produire la semaine prochaine à Toulouse. Et si on n’améliore pas notre rugby, on en prendra 50. »

« Se servir de nos émotions »

Azéma a reconnu que la frustration de la défaite contre Montpellier pesait encore :

« Tu traînes cela un peu, et c’est normal. […] Nos émotions il faut s’en servir, mais comment prendre du plaisir aussi. Tu dois provoquer les choses, nous sommes tous frustrés ce soir. »

Un vestiaire solide malgré tout

Le coach reste confiant dans la capacité de son groupe à réagir :

« J’ai confiance en la qualité profonde du vestiaire. Si on n’avait pas cela, on aurait explosé depuis longtemps. Maintenant, des garçons arrivent. Il faut grossir cette confiance et aller chercher des choses. Après on a des ressources, et il faut en faire en sorte de se ressaisir. »

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