Neuf lecteurs du quotidien La Montagne ont eu l’opportunité de rencontrer Christophe Urios dans les vestiaires de l’ASM Clermont.

Un échange riche et sans filtre, au cours duquel le manager a répondu à toutes les questions posées, de la part de supporters passionnés.

Interrogé sur l’état du club à son arrivée, Urios n’a pas éludé les difficultés rencontrées lors de sa prise de fonctions. Entre irrégularité sportive et besoin de renouvellement, le technicien a livré un diagnostic clair et a expliqué comment il s’attelait à redonner une identité forte à l’équipe.

Le technicien Français ne cache pas avoir vécu des débuts difficiles avec l’ASM.

Il avoue s’en être pris plein la tête pendant deux ans. Extrait:

« Pendant deux ans, cela a été difficile pour beaucoup de monde, notamment pour moi. J’en ai pris plein la tête. Mais ce n’est pas un problème, je savais où j’allais. Aujourd’hui, je ne veux plus continuer ainsi car ça ne fonctionne pas. C’est le moment de lancer définitivement le projet que l’on a décidé de mettre en place. »

Il indique être passé pour un salaud auprès des supporters, après avoir décidé de se séparer de certains techniciens et joueurs. Extrait:

« Il a fallu sortir des joueurs, sortir des membres du staff. Parce qu’ils ne correspondaient pas à ce que je voulais et à ce que j’imaginais. Dans cette période-là, je suis un peu passé pour le salaud qui casse le club. Tu ne peux pas te battre contre les joueurs tout le temps, ce n’est pas possible. Cela a duré deux ans. On a reconstruit pendant deux ans. Aujourd’hui, ce temps est révolu. »

Christophe Urios a passé cette période d’ajustement et souhaite désormais avancer avec l’ASM.