Camille Lopez : « Quand les entraînements ont repris, ça ne me manquait pas de faire du physique car ce n’était pas ma tasse de thé »

Camille Lopez : « Quand les entraînements ont repris, ça ne me manquait pas de faire du physique car ce n’était pas ma tasse de thé »

Le mercredi 10 septembre 2025 à 12:43 par David Demri

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Camille Lopez a pris sa retraite sportive cet été.

L’ancien ouvreur a intégré le staff technique de l’Aviron Bayonnais en tant que spécialiste du jeu au pied.

Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier est revenu sur cette nouvelle vie d’entraineur.

Il indique découvrir et apprendre ses nouvelles fonctions. Extrait:

« Bien ! Je découvre, j’apprends. Franchement, je prends du plaisir. Je ne suis pas étonné là-dessus, car je suis un passionné de ce sport. J’avais conscience de certains points en tant que joueur, car, avec mon poste stratégique, je participais à des réunions, mais je ne savais pas que d’autres choses se passaient comme ça.

Quand j’étais joueur, on se disait : « Mais qu’est-ce que les entraîneurs foutent pendant autant de temps dans ce bureau ? On a un plan de jeu, un système…” Maintenant que j’ai basculé de l’autre côté, je vois que les amplitudes horaires sont complètement différentes. Ça a été un sacré changement et c’est un rythme à prendre. Je suis en train de m’y habituer, petit à petit. J’arrive un peu avant 7 heures au stade et je repars vers 18 heures, et encore… J’essaye de ne pas partir trop tard car j’ai une vie de famille à côté. C’est un équilibre à trouver.

J’ai la chance d’avoir intégré un staff où on m’intéresse à toutes sortes de sujets. On ne se contente pas de me dire : « Tu t’occupes de ça ». Ged (Fraser) et Greg (Patat), qui sont au-dessus de moi, sont hyper intéressants dans leur manière d’aborder le tout, on est beaucoup dans l’échange. »

Dans la foulée, il indique ne pas ressentir la petite mort du sportif. Extrait:

« Pour le moment, je ne la ressens pas. Quand les entraînements ont repris, cet été, ça ne me manquait pas de faire du physique, car ce n’était pas ma tasse de thé. Jouer au rugby, lire des situations, distribuer, faire des coups gagnants et m’amuser, ça me plaisait et ça manque toujours un peu, mais franchement, ça va. La seule peur que j’avais, c’était le match.

Sur le premier amical, j’avais envie de jouer. Si j’avais pu faire d’autres années en ne participant qu’aux matchs, je l’aurais fait, mais malheureusement, aujourd’hui, tu ne peux pas. Franchement, je pense le vivre assez bien et j’ai la chance de m’épanouir dans ce que je fais. »

Je ne ressens pas cette petite mort car je suis au cœur du truc, sur le terrain. Je vis au quotidien avec les mecs, j’ai changé de statut, mais il n’y a quasiment rien qui a changé. »

Il ne cache pas que le vestiaire et la compétition sont des choses qui lui manquent un peu. Extrait:

« Le match, la compétition et le vestiaire. Tu vis des moments forts, au quotidien, pendant la semaine d’entraînement. Le jour du match, je me change, je vais dehors pour préparer l’échauffement. Même si je suis dans le vestiaire, c’est différent. Tu manques des moments. Tu as envie de vivre les discours, les regards. Ce sont des choses que je n’ai plus trop. »

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1 Commentaire

  1. Frier 10 septembre 2025 at 13h- Répondre

    Tu parles. En défense il était médiocre et en accélération aucun démarrage. Par contre qualité de passe jeu au pied et transformations il était au top. Avec sa retraite bayonne peut se faire du souci