Franck Azéma recadre les supporters qui s’attaquent aux joueurs de l’USAP : « Parler derrière un ordinateur, c’est facile ! »
Franck Azéma recadre les supporters qui s’attaquent aux joueurs de l’USAP : « Parler derrière un ordinateur, c’est facile ! »
Le mercredi 10 septembre 2025 à 19:31 par David Demri
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La défaite face à Bayonne (19-26) n’a pas seulement laissé des regrets sportifs à l’USAP.
Comme souvent à Perpignan, les secousses venues de l’extérieur se sont rapidement fait sentir : critiques virulentes, remise en cause de certains cadres et climat pesant autour du groupe.
Un contexte que Franck Azéma n’entend pas laisser s’installer.
L’entraîneur catalan a tenu à rappeler l’importance de préserver ses joueurs.
Interrogé via L’Indépendant, Franck Azéma se dit conscient de la frustration des supporters. Extrait:
« Je vois la frustration qu’il y a dans l’ensemble de la population. Mais nous ne sommes qu’à la première journée. »
Le trois-quarts centre et capitaine de l’USAP, Jeronimo de la Fuente a vivement été critiqué sur les réseaux sociaux.
Franck Azéma a solidement défendu son joueur face à ces critiques virulentes. Extrait:
« Pour moi, c’est trop facile. Il a 80 sélections avec l’Argentine, il connaît le métier et il ne va pas trembler par rapport à ça. Mais il est touché, comme tous. Il faut que certains de nos supporters aient de la mémoire le concernant. Parler derrière un ordinateur, c’est facile. Moi, j’aime bien quand les gens viennent se présenter et qu’ils viennent en parler. Derrière un pseudo, on peut toujours faire des raisonnements. »
Il rappelle que ses joueurs sont suivis par un préparateur mental pour faire face justement à ces genres de problèmes. Extrait:
« Les joueurs sont entourés par un préparateur mental. Il sert aussi à ça : à apprendre comment se protéger des réseaux sociaux. Mais aussi comment je peux me préparer pour un match, comment je réfléchis à ma carrière par rapport à un contrat, ou après une contre-performance…
C’est toujours bon de verbaliser les choses et d’échanger, reconnaît Azéma. Mais les règles, on les connaît : tu gagnes un match, tout le monde est content ; tu perds, tout le monde est déçu. Après, il faut qu’il y ait des limites. »
Selon lui, le groupe Catalan doit réussir à se mettre dans une véritable bulle pour faire face à ces critiques. Extrait:
« Il faut arriver à protéger les joueurs de tout ça. Mais déjà à l’école de rugby et au centre de formation, ce sont des choses qui sont évoquées constamment. Les gens peuvent tout écrire, nous pouvons tout entendre. Après, c’est le respect des gens qui est important. Je pense que c’est aussi bon de se mettre dans une bulle. Après, si je ne veux pas être trop exposé, mais que je suis tout le temps en train de publier, je tombe dans ce piège-là… Il faut vraiment trouver un équilibre là-dedans. »
Pour conclure, Franck Azéma indique rarement lire ce qui se dit dans les médias et sur les réseaux sociaux. Extrait:
« Je ne lis pas ce qui se dit, ce n’est pas dans ma philosophie. Je n’ai pas besoin de ça pour me nourrir. Mais, parfois, ce que l’on me rapporte va me toucher, ou m’exciter. Il faut s’en servir de temps en temps. »
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Derrière un ordinateur ET derrière l’anonymat. Sans ça, j’en connais quelques-uns du côté de la Haute-Garonne qui seraient bien plus respectueux ici, voire qui ne viendraient même pas…
Et toi?
Tu m’as vu sur un site toulousain ? Et encore moins pour leur manquer de respect.
Par ailleurs, j’ai proposé plusieurs fois des débats dans la vie réelle, vu que je viens parfois sur Toulouse, et curieusement personne n’a jamais donné suite. Tout ça pour te dire que j’ai pour principe de dire ici ce que je pourrais dire en face. Et toi ?
Il ne s’agit pas de moi. Je ne dis jamais de mal d’une personne publique, ni de personne en général. Je conteste des avis, je suis d’accord avec d’autres, je pose des questions. Toulouse ? Trop loin de chez moi mais j’aime bien parler en direct.
Alors on est d’accord.
Si y’avait que du côté du 31… les Edouard et autres Pierrot de Nice ou désormais « pep » à deux balles ne se sentiraient pas pousser des c… pour insulter derrière un écran.
Et toi quand vas-tu voir le président pour l’insulter de vive voix comme tu le fais si bien avec ton clavier ?
Si dire qu’il nous envoie dans le mur en rendant le club financièrement dépendant de lui et penser qu’il est incompétent c’est l’insulter… Déjà fait en face, merci, tu crois sincèrement que j’ai peur d’un type de 85 balais ?
Apprends à respecter les autres …mais vu tes réactions puériles et suffisantes tu n’y arriveras jamais , tu ne te respectes pas toi même . Conclusion : c’est MISSION IMPOSSIBLE !
Ah bah tiens, en voilà un d’ailleurs de courageux du clavier.
Est ce que imbécile est une insulte ?
Non mais c’est un peu dur envers un vieux monsieur qui a filé un c.ontrat de 5 ans à Collazo et viré le fils d’une légende du club comme un malpropre pour avoir eu le cul.ot de s’opposer à sa pseudo autorité. Même si tu peux le penser très fort comme tous les lucides !
Donc Ras
Oui c vrai, anton, la tête de turc…. Collazo aussi, il se fait laminer chaque fois.
on est tous concerné
ne croyez pas que vous êtes meilleur que les autres
et moi non plus
Certains se sentent forts derrière leurs claviers… Les réseaux sociaux y sont pour beaucoup et au lieu de connecter les gens ils les divisent plus qu’autre chose … Perso pas d’instagram, pas de Facebook encore moins de Tik Tok… Et je passe pour un alien aux yeux de beaucoup … 😉
Je suis tout à fait d’accord avec Azéma , c’est trés facile de critiqué les joueurs avec un clavier d’ordinateur.Mais maintenant s’est devenu à la mode on peut dire n’importe quoi sur n’importe qui, d’autant plus que la pluspart des personnes qui se permettent de critiqué ne sont que des pipes qui n’y connaissent rien au rugby.Heureusement que les joueurs ne lisent pas ces conneries.