Un jeune Toulousain a combattu un problème de santé particulièrement handicapant et extrêmement rare !
Un jeune Toulousain a combattu un problème de santé particulièrement handicapant et extrêmement rare !
Le jeudi 11 septembre 2025 à 1:12 par David Demri
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À seulement 20 ans, Kalvin Gourgues fait partie des grands espoirs du Stade Toulousain.
Dimanche dernier, il a retrouvé le Top 14 face à Clermont (34-24), lancé prématurément après la sortie sur commotion de Pita Ahki.
Pour lui, ce retour avait une saveur particulière : il marquait la fin d’un long combat contre un problème médical rare qui l’a tenu éloigné des terrains plus d’un an.
Le jeune trois-quarts n’avait plus joué avec l’équipe première depuis la saison 2023-2024. La raison ? Une pathologie inhabituelle : la formation récurrente de caillots dans l’artère poplitée, située derrière le genou gauche.
« D’abord des crampes, puis une insensibilité des orteils… au fur et à mesure, c’était toute la jambe qui était touchée », raconte-t-il lors d’un long entretien accordé au journal La Dépêche.
Trois interventions chirurgicales ont été nécessaires en deux ans. Après une première opération réussie, la récidive a contraint le joueur à vivre une longue période d’incertitude, ponctuée d’un traitement lourd.
Il raconte :
« J’ai essayé de me faire enlever le caillot de manière chimique en injectant un produit qui fluidifie vachement le sang. Sauf qu’à la suite de ça, je crois que c’était au 4ème mois, en janvier, les symptômes sont revenus alors que je n’avais pas fait de contact, rien du tout. Donc le caillot se reformait, en fait l’artère était tellement endommagée, qu’elle est thrombogène, c’est-à-dire qu’elle a plus de facilité à créer du caillot de sang, du thrombus. »
En 2025, il a finalement subi une opération plus radicale : une veine prélevée dans sa cuisse a été greffée à la place de l’artère trop abîmée. « On m’a créé une nouvelle artère, entre guillemets », explique-t-il.
Il a tout de suite ressenti les bienfaits. Extrait:
« Et suite à ça, les sensations reviennent petit à petit. Au début, le pied gauche et le pied droit, ce n’était pas la même sensation, mais j’ai pu reprendre en fin de saison dernière avec les espoirs et ça m’a fait du bien. »
Malgré la peur et la fatigue accumulée, Gourgues n’a jamais cessé de croire en son retour. « Honnêtement, je n’y ai jamais vraiment pensé, j’ai toujours cru que ça allait s’arranger », confie-t-il, en soulignant le rôle crucial de son entourage et du staff médical.
Il précise cependant avoir diminué les excès en tout genre. Extrait:
« Après c’est sûr qu’on y réfléchit à deux fois quand même, on fait plus attention à plein de choses de la vie que ce soit les soirées, les choses de la vie. »
Aujourd’hui, les sensations reviennent peu à peu et il peut de nouveau exprimer son talent sur le terrain.
Pour le Stade Toulousain, c’est une excellente nouvelle : l’un de ses joyaux a retrouvé le chemin du jeu, avec la volonté de laisser définitivement derrière lui ce lourd épisode médical.
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pas besoin de recruter des italiens