Une pépite Toulousaine avoue avoir traversé des moments délicats : « Quand tu es plus petit, tu dois en faire plus pour rivaliser »

Une pépite Toulousaine avoue avoir traversé des moments délicats : « Quand tu es plus petit, tu dois en faire plus pour rivaliser »

Le jeudi 11 septembre 2025 à 8:28 par David Demri

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Le talonneur du Stade-Toulousain, Guillaume Cramont s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique.

Ce-dernier est notamment revenu sur son parcours rugbystique.

Il rappelle être arrivé à Toulouse à ses 18 ans. Extrait:

« Je suis arrivé à 18 ans, en signant au centre de formation. D’année en année, j’ai progressé, et cela fait maintenant deux saisons que j’évolue pleinement avec les professionnels, en participant à des saisons plutôt complètes. Je suis satisfait de mon parcours jusqu’à présent, et j’espère que cela va continuer ainsi. »

Il se confie sur la concurrence extrême qui existe à Toulouse, au poste de talon, avec Mauvaka et Marchand. Extrait:

« La concurrence pousse toujours à se surpasser, que ce soit pour eux comme pour moi. On a envie d’atteindre leur niveau, de s’en inspirer. Leur présence en équipe de France est une vraie source de motivation pour moi.

On se taquine beaucoup, c’est une relation très saine. Il y a beaucoup de respect et d’amitié. Ce sont deux joueurs que j’apprécie énormément. On s’entend très bien, tous les trois, et même tous les quatre avec Thomas Lacombre. »

Il estime avoir énormément progressé dans le secteur de la mêlée. Extrait:

« Principalement en mêlée. Quand tu arrives jeune dans un groupe où il y a des internationaux à tous les postes, tu es forcément mis à l’épreuve. On fait beaucoup de mêlées à l’entraînement, donc tu apprends vite. J’ai aussi progressé en touche, et dans le jeu en général. Il faut être capable de suivre le rythme, d’avoir le même niveau de déplacement qu’eux. Tu n’as pas le choix, tu évolues, tu grandis. »

Il précise viser le XV de France. Extrait:

« Évidemment. C’est une ambition que partagent tous les joueurs français. Et forcément, quand tu vois que les deux talonneurs de l’équipe de France jouent dans ton club et à ton poste, tu te dis que tu dois continuer à travailler pour, peut-être un jour, y être aussi. »

Dans la foulée, il indique ne pas ressentir de pression à Toulouse. Extrait:

« Non, je ne ressens pas de pression. L’objectif, c’est de reproduire ce genre de performance chaque week-end. Ce match m’a surtout donné de la confiance. Je devais être remplaçant, mais j’ai finalement été titularisé le vendredi, après la naissance du bébé de Julien (Marchand). Pour moi, que je porte le numéro 2 ou le 16, ça ne change rien. Les deux rôles sont importants. Finir un match, c’est tout aussi crucial que de le commencer. Peu importe le numéro, il faut toujours être au rendez-vous.

Personnellement, je ne suis pas accompagné mentalement. Je pense que c’est le fait d’avoir grandi ensemble, d’avoir gagné un titre chez les Espoirs. On est tous des compétiteurs. Dès qu’il y a un jeu, même un tennis-ballon, on y met la même intensité qu’en match. La concurrence fait partie de notre quotidien, mais on garde cet esprit de jeu. »

Pour conclure, Guillaume Cramont avoue que peu de techniciens croyaient en lui lorsqu’il était plus jeune. Extrait:

« C’est vrai, j’étais un peu plus petit que les autres. Mais une fois que j’ai grandi, j’ai cru en moi, et ça m’a permis d’intégrer le centre de formation. Quand tu es plus petit, tu dois en faire plus pour rivaliser. Ça t’oblige à te battre davantage. Bon, je n’étais pas nain non plus ! (rires) Mais cette période m’a forgé, oui. »

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