Coup dur pour les Springboks. Le pilier droit international Asenathi Ntlabakanye a été écarté du groupe sud-africain lors de la tournée en Nouvelle-Zélande après un contrôle antidopage positif.

L’échantillon analysé a révélé la présence d’une substance interdite « non destinée à améliorer la performance », selon la fédération.

Provisoirement écarté mais pas suspendu, le joueur bénéficie de la présomption d’innocence. Cependant, il risque jusqu’à quatre ans de suspension en raison d’une double infraction.

Lors du même contrôle, Ntlabakanye a en effet reconnu avoir pris de la DHEA (déhydroépiandrostérone), une hormone classée parmi les substances « non spécifiées » améliorant les performances.

Le pilier des Lions assure avoir suivi un traitement médical prescrit pour contrôler son poids et obtenir une autorisation après deux médecins. Il explique avoir perdu 20 kilos grâce à ce suivi. Mais aucune Autorisation d’Usage à des Fins Thérapeutiques (AUT) n’a été déposée, ce qui fragilise sa défense.

Selon le principe de responsabilité stricte appliqué en matière de dopage, l’athlète est tenu pour responsable de tout ce qu’il consomme, même avec un suivi médical. Ntlabakanye affirme pourtant avoir toujours agi en toute transparence, avec l’accord de professionnels de santé.

Désormais, il risque une sanction lourde.

La peine maximale est de quatre ans, mais selon Midi Olympique, il pourrait bénéficier d’une réduction à deux ans s’il prouve sa bonne foi et obtient une révision du dossier.