Le week-end dernier, Perpignan s’est incliné à domicile contre Bayonne à l’occasion de la première journée du Top 14.

Il s’agit d’une première grande déception pour les Catalans qui ont ainsi très mal débuté leur saison.

Ce samedi, les Perpignanais défieront le Stade-Toulousain à Ernest-Wallon, un déplacement forcément très périlleux.

Interrogé via L’Indépendant, le troisième ligne Mattéo Le Corvec, arrivé à l’USAP cet été en provenance de Toulon, est revenu sur la pression qui règne à l’USAP. Extrait:

« De toute façon, ici, je sais que c’est très, très passionné. La passion, elle est immense, que ce soit dans le positif ou dans le négatif. Donc, je m’y attendais. Mais il vaut mieux avoir un public qui peste quand on fait de mauvaises prestations, plutôt qu’un public qui s’en bat les c….. Maintenant, ça va être à nous de rectifier le tir pour qu’il puisse pousser derrière nous positivement. »

Il espère que son équipe va retrouver un bon état d’esprit contre Toulouse. Extrait:

« Il faut qu’on se retrouve en tant qu’équipe. Il y a pas mal de nouvelles recrues cette année. C’est un groupe qui est en train de se construire et il faut aller à Toulouse avec un bon état d’esprit. Il faut y aller sans pression, jouer les uns pour les autres et essayer de vraiment s’amuser et de se régaler. Le score, c’est anecdotique.

Peu importe l’équipe que l’on a devant, il faut qu’on se remette la tête à l’endroit, parce qu’on a fauté en amical contre Montpellier (24-34), on a fauté contre Bayonne lors de la première journée (19-26). Donc il faut avoir dans nos têtes qu’on doit dominer tous les duels sur le terrain pour pouvoir se donner de la confiance pour les prochains matches. Peu importe qui l’on a en face, il faut agir de la même manière. »

Pour conclure, Mattéo Le Corvec explique ce que les Catalans doivent rectifier. Extrait:

« Les entraîneurs ont dit qu’il fallait se libérer à l’entraînement, prendre du plaisir à faire des duels, des 1 contre 1, de jouer au rugby, de se faire plaisir… Parce qu’à la base, c’est un plaisir. Il ne faut pas jouer la peur au ventre. Il faut tout simplement reprendre les bases et se faire plaisir. Parce que sur certaines phases durant la rencontre, on n’a pas vu ce qu’on avait réalisé aux entraînements et ce qu’on est réellement capable de faire. »

Voilà qui est dit !