Joris Segonds a longuement réfléchi avant d’accepter de jouer la Tournée estivale des Bleus en Nouvelle-Zélande !
Joris Segonds a longuement réfléchi avant d’accepter de jouer la Tournée estivale des Bleus en Nouvelle-Zélande !
Le samedi 13 septembre 2025 à 10:45 par David Demri
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L’ouvreur de l’Aviron Bayonnais, Joris Segonds s’est confié via Sud-Ouest pour évoquer sa Tournée estivale avec le XV de France, en Nouvelle-Zélande.
Il explique avoir vécu un réel rêve éveillé en défiant les All-Blacks sur leurs terres. Extrait:
« C’était un rêve d’enfant. Mais ce n’est pas parce que j’ai fait deux matchs avec l’équipe de France que j’ai changé. C’est une chance énorme de jouer face aux All Blacks. Quand j’étais gamin, on les supportait rien que par rapport au haka. En plus, j’ai eu la chance de jouer contre Barrett Beauden à deux reprises : en tant que joueur, je le bade. Mais j’étais très heureux de retrouver mon petit cocon à Bayonne et de reprendre cette nouvelle saison. »
Toutefois, il indique avoir longuement hésité avant de répondre favorablement à la convocation du sélectionneur Français Fabien Galthié. Extrait:
« Avoir fait trois semaines en Australie sans jouer avait forcément été frustrant. Mais d’un autre côté, ça m’avait donné envie d’y retourner. Après la tournée en Argentine, où je n’ai pas joué une nouvelle fois, j’ai commencé à me dire « stop, j’aimerais bien profiter des vacances l’été » (sourire). Mine de rien, le championnat est très long.
Du coup, quand j’ai eu le coup de fil pour aller en Nouvelle-Zélande, même si j’étais content, je ne savais pas trop… Je me suis posé beaucoup de questions à l’idée de repartir pour quatre semaines à l’autre bout du monde. J’en ai parlé beaucoup avec ma compagne et ma famille. Ça s’est joué à rien de dire que je n’étais pas prêt à y aller. Mais au final, je ne regrette pas du tout. »
Pour conclure, Joris Segonds affirme être conscient que la concurrence se veut extrêmement rude à l’ouverture, en équipe de France. Extrait:
« Je sais qu’il y a du monde devant. J’ai eu la chance de partir parce que Romain (Ntamack), Matthieu (Jalibert) et Thomas (Ramos) n’étaient pas là. Je suis conscient de leur niveau. J’essaie d’apprendre de ces joueurs, mais je ne changerai pas ma manière de jouer. Je n’aurai jamais la pointe de vitesse de Matthieu. Je ne me prends pas spécialement la tête avec l’équipe de France. »
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C’est très franc de sa part !
Au passage, question pointe de vitesse, Beauden Barrett c’est le niveau supérieur.
Qu’est-ce que j’aimerais le voir jouer à Toulon… on a le droit de rêver.