C’est un scénario peu commun qui se jouera samedi à Jean-Dauger (16h30). Léo Coly, demi de mêlée de Montpellier, croisera la route de Bayonne… son futur club, qu’il rejoindra officiellement à l’été 2026.

L’annonce avait surpris par son timing. Le 16 juillet dernier, alors que le MHR venait à peine de reprendre l’entraînement, l’Aviron officialisait déjà la signature de Coly.

Du côté basque, ce transfert avait créé quelques remous internes : le manager Grégory Patat, tenu à l’écart du dossier, avait exprimé ses doutes au moment de discuter de sa propre prolongation. Mais la tension est depuis retombée. L’intéressé a accepté de rester et Coly, lui, est toujours bien montpelliérain.

Suite à cette signature à Bayonne, Léo Coly doit-il craindre de passer sa saison au frigo ?

La réponse est non comme l’explique le manager du MHR, au cours d’une mise au point effectuée via L’équipe. Extrait:

« Je ne décide pas en fonction de l’avenir du joueur, je me fie aux performances. Léo fait partie de notre effectif, on était au courant avant l’annonce officielle qu’il ne resterait pas chez nous, mais il est encore sous contrat et il donnera tout pour le club à Montpellier. Les choses ont toujours été claires avec Léo, donc il y a zéro souci. »

Arrivé en 2022 dans l’Hérault, l’ancien Montois n’a jamais complètement répondu aux attentes placées en lui malgré un potentiel reconnu. C’est pour cette raison que les dirigeants Montpelliérains n’ont pas souhaité lui proposer une offre de prolongation.

À 26 ans, le Landais a choisi de se rapprocher de ses racines dans le Sud-Ouest et de tourner la page montpelliéraine avec sérénité. L’accord avec Bayonne a donc été ficelé rapidement, puis officialisé sans attendre, afin de lever toute ambiguïté sur son avenir.

Ce genre de situation n’est pas inédit en Top 14. Nolann Le Garrec avait lui aussi affronté sa future équipe, La Rochelle, peu après l’annonce de son départ du Racing 92, inscrivant même un essai et onze points au pied.