Patrice Collazo explique pourquoi les stars Owen Farrell et Siya Kolisi n’ont jamais réussi à s’imposer au Racing 92
Patrice Collazo explique pourquoi les stars Owen Farrell et Siya Kolisi n’ont jamais réussi à s’imposer au Racing 92
Le dimanche 14 septembre 2025 à 11:36 par David Demri
4 Commentaires
Publicité
Le manager du Racing 92, Patrice Collazo s’es confié via Le Parisien pour évoquer le début de saison de son équipe.
A l’approche du match contre l’Union Bordeaux-Bègles programmé ce dimanche soir, le technicien rappelle que son équipe sort d’une saison chaotique et doit trouver les raisons de ce gros raté. Extrait:
« Quand on sort d’une saison chaotique où le Racing a flirté avec la zone de relégation alors qu’il s’était toujours qualifié en phase finale jusque-là, il faut se poser, faire un bilan. La réflexion ne se limite pas qu’au rugby, qu’au terrain. Comment en est-on arrivé-là ? Qu’est-ce qu’on doit changer, améliorer ? Il faut se réinventer en gardant notre ADN. Des choses qui fonctionnaient l’an dernier ne marcheront plus cette année. »
Questionné sur le gros FLOP des dernières stars recrutées par le Racing 92 dont notamment Siya Kolisi et Owen Farrell, il explique pourquoi des joueurs de ce calibre n’ont jamais réussi à s’imposer. Extrait:
« C’est la particularité du Top 14. Tant qu’on n’y a pas mis les pieds, on ne sait pas ce que c’est. Pour ces recrues, c’est beaucoup d’attente, de pression. Certaines fois, l’adaptation ne se fait pas, physiquement et mentalement, c’est compliqué. Le fait de ressortir un joueur comme ça du lot, ça ne met pas non plus une pression positive sur l’équipe. L’image qu’on souhaite renvoyer, c’est le collectif plutôt qu’une dépendance à un joueur. »
Questionné sur Toulouse et l’UBB, il affirme que ces deux équipes restent battables malgré tout ce qui se dit à leur sujet. Extrait:
« On a battu ces deux équipes l’an passé donc elles sont battables. Cela reste ouvert. Toulouse et Bordeaux sont forcément favoris mais je ne connais pas un club qui n’a pas l’ambition d’être champion de France, même s’il faudra un concours de circonstances. »
Dans la foulée, il exprime son amour du management. Extrait:
« Si je fais ce métier, c’est que j’en ai besoin. C’est un carburant. Quand on est manager, on est en quête de quelque chose, on est dans l’excès. On sait qu’il y aura des hauts et des très bas. La remise en question est permanente. Aujourd’hui, je ne manage plus comme quand j’ai commencé. Il y a des combats que je menais avant et que je ne mène plus parce que j’ai évolué. Les contextes changent aussi. C’est un recyclage permanent. Si on s’installe dans une forme de routine, c’est le début de la fin. Car les joueurs se calent sur ce ronron. Il faut alimenter en kérosène en permanence. »
Il explique comment il gère la pression du résultat. Extrait:
« Avec l’expérience, on la vit différemment. Il ne faut pas s’enfermer. Il faut être davantage dans l’analyse et moins dans la réaction immédiate. Il faut déléguer et montrer beaucoup de maîtrise, dans la victoire comme dans la défaite. La maîtrise des émotions est hyper importante. Avant, j’avais du mal mais il faut montrer qu’on se contrôle même si ce n’est pas toujours facile. »
Publicité
4 Commentaires
C’est qui lui ? Il me semble le conaitre…
Normal qud tu le reconnaisse Bebewe, je soupvonne que tu sois la glaciere !
Soupconne
Kolisi vient des Boks et connaît le rugby physique, Farrell aussi en passant .
Peut-être aurait-il fallu parler de fraîcheur, de calendrier à la place.
Mais un Farrell qui donne envie de vomir à son président Lorenzetti, qui voulait moins jouer parce que fatigué mais qui retrouve de suite un niveau chez les Lions , ça pose plutôt la question de la motivation du joueur.
C’est de ça dont il faudrait parler si on veut parler vrai plutôt que de la comm de .erd. !
Mais le sujet est complexe, comment ont-ils été attirés, sont-ils seuls fautifs ?
Les Blacks viennent après la retraite internationale, pas les Boks. Et on sait quelle est leur priorité. Mourad savait le gérer, lui.