Jefferson Poirot furieux : « On ne pouvait pas faire pire ! »
Jefferson Poirot furieux : « On ne pouvait pas faire pire ! »
Le lundi 15 septembre 2025 à 11:37 par David Demri
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Dimanche soir, l’Union Bordeaux-Bègles est tombée de haut face au Racing 92.
Auteurs d’une première mi-temps catastrophique, les Bordelais ont finalement chuté sur le score de 44 à 32.
Interrogé via Le Figaro, le pilier gauche Jefferson Poirot a pesté contre la première mi-temps de son équipe. Extrait:
La réaction, malgré tout, on ne peut pas la prendre en compte. On est tellement sous l’eau pendant 50 minutes qu’on part de trop loin. La réaction est top. Il faut construire là-dessus sur les prochaines semaines. Mais notre début de match est trop mauvais pour pouvoir exister sur un match de ce niveau.
Il ne comprend absolument pas pourquoi la défense Bordelaise a été si friable. Extrait:
Je ne sais pas, on prend deux premiers essais faciles, un peu «casquette». Cela nous met un gros coup sur la tête et on n’arrive pas à repartir. On arrive à refaire une bonne séquence, à remarquer trois points, mais derrière, on reprend un essai facilement. En fait, c’est la facilité avec laquelle on a pris ces essais qui est assez incroyable… Il y a un ballon qu’on est en mesure de contrer mais il nous passe à travers dans la touche. Deux coups de pied par-dessus où il y a le rebond… Donc ça, c’est problématique. Du coup, ça nous met deux ou trois coups de massue. Et on n’arrive pas à se relever assez rapidement.
Il dévoile quel a été le discours à la mi-temps. Extrait:
Qu’on ne pouvait pas faire pire. Il fallait repartir comme si c’était un match à 0-0 et commencer à proposer quelque chose, parce que jusque-là, on n’était même pas sortis du vestiaire. C’est ce qu’on se dit, essayer de reconstruire. Quand on rentre, je pense qu’on est déjà assez vexé. On sait ce qu’on a fait. Concrètement, on sait que cette mi-temps est affreuse. Et on repart, il n’y avait pas besoin de forcément être secoués plus que ça pour savoir que quand tu es professionnel, tu dois te montrer un autre visage.
Il regrette ce gros raté étant donné la prestige de l’UBB. Extrait:
C’est dommage, au niveau où est le club aujourd’hui, dans la construction du club, de devoir encore avoir un accident comme ça, pour se dire qu’on va repartir, qu’on va construire là-dessus. On pensait qu’on n’en était plus là. Force est de constater qu’on en est encore là. Il y a encore beaucoup de travail.
C’est obligatoire que ça nous remue. Nous, les joueurs, on doit prendre nos responsabilités. Il y a forcément quelque chose qu’on ne fait pas bien, qu’on n’a pas bien fait cette semaine, qu’on n’a pas bien fait dans l’approche du match. Il y a beaucoup de choses à revoir de notre côté. La responsabilité est vraiment sur nous, les joueurs. On va analyser tout ça. Comme ça a été le cas les saisons passées, on va resserrer, être un peu moins rigolo dans la préparation. On va peut-être être un peu plus sérieux, notamment quand il manque beaucoup de joueurs importants. Il faut réussir à se resserrer vraiment et à faire des performances du niveau du club.
Pour conclure, Jefferson Poirot rappelle que l’UBB est privée de nombreux cadres en ce début de saison. Extrait:
Dans le match, c’est le côté leadership qui nous manque un petit peu. Tu as beaucoup de leaders qui sont sur le carreau. Par le passé, ça nous est déjà arrivé de prendre un ou deux essais, tu sentais une certaine rébellion. On était plusieurs à accentuer cette rébellion. Là, tu sentais que tu avais beau dire ce que tu voulais, c’était compliqué. Quand il te manque Max Lucu, Matthieu Jalibert, Yoram Moefana…
C’est compliqué. Quand tu prends deux coups sur la tête comme ça, ça ne nous empêche pas de jouer au rugby parce qu’on l’a montré sur la deuxième mi-temps qu’on est capable de le faire. Mais quand tu prends des coups de massue consécutifs et que tu enchaînes ces erreurs, c’est compliqué dans ces moments-là. Après, ce n’est pas forcément une excuse. Avec la profondeur d’effectif que l’on a, la qualité des joueurs que l’on a, le club ne doit pas en être là aujourd’hui.
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