Avant de disputer son premier match officiel sous les couleurs de l’Aviron Bayonnais, ce samedi 20 septembre à Castres, Gareth Anscombe (34 ans, 42 sélections avec le pays de Galles) s’est confié sur son intégration, ses ambitions et les défis qui l’attendent dans le Top 14.

Ce-dernier s’est longuement confié via Ici Pays Basque.

Une adaptation réussie au Pays basque

Arrivé cet été en provenance de Gloucester, l’ouvreur gallois savoure déjà ses premiers mois dans le Sud-Ouest. « C’est génial… Mais oui, j’ai vraiment aimé ces derniers mois ici, au Pays Basque, à Bayonne. Ma famille et moi, on s’y plaît beaucoup. C’est un super club avec une belle tradition, et j’ai vraiment apprécié cette période. »

Séduit par l’ambiance des stades français, il attend avec impatience son baptême du feu. « J’ai juste hâte d’être là ce week-end, après avoir vu l’ambiance à la maison la semaine dernière contre Montpellier. […] À Perpignan, l’énergie des supporters était incroyable. Donc je n’ai aucun doute que ce week-end à Castres, ce sera un gros défi avec une foule hostile. »

Le choix du Top 14 et de Bayonne

L’ancien joueur de Cardiff et des Chiefs n’a pas caché son enthousiasme à l’idée de rejoindre la France. « J’étais tout près de venir en Top 14 il y a quelques années. […] C’est une ligue que j’ai toujours voulu tester. Le Top 14, c’est une compétition incroyable, le niveau est excitant, et le soutien des supporters est exceptionnel. […] On est heureux ici, et j’espère que mon français va continuer à progresser dans les mois qui viennent. »

Discipline et efficacité, clés pour progresser

Avant d’affronter Castres, Anscombe pointe les secteurs où les Bayonnais doivent s’améliorer : « Je pense que notre discipline peut encore s’améliorer. […] On manque aussi quelques occasions en attaque. […] On bosse beaucoup là-dessus à l’entraînement pour être plus efficaces. Si on arrive à être plus précis en attaque, on pourra vraiment mettre les équipes sous pression. »

Un défi linguistique et culturel

L’intégration ne se limite pas au terrain. À 34 ans, l’ouvreur découvre la complexité de la langue française. « En tant que demi d’ouverture, c’est un peu plus compliqué, surtout quand il s’agit de communiquer sur le terrain. […] Mais c’est aussi une partie excitante du défi : le rugby est un sport universel, mais il y a des différences dans la manière de jouer ici. »

Il a déjà commencé son apprentissage : « Oui, une fois par semaine depuis mon arrivée. […] Les gars sont très compréhensifs et m’aident beaucoup, et j’espère que mon français va s’améliorer avec le temps. »

Une nouvelle charnière avec Herschel Jantjies

Ce samedi, Anscombe formera la charnière avec l’international sud-africain Herschel Jantjies. « Herschel est un super joueur et une personne géniale. […] Son jeu en transition et sa capacité à changer le rythme du match sont impressionnants. […] En dehors du terrain, c’est un gars très sympa, toujours de bonne humeur et très travailleur. Je pense que nous allons bien nous entendre sur le terrain. »

Polyvalence en option

L’ancien international gallois n’exclut pas d’évoluer à l’arrière si besoin. « Oui, j’ai déjà joué arrière dans le passé, notamment avec le Pays de Galles et le club de Cardiff. Si le besoin se fait sentir et si c’est la meilleure option pour l’équipe, je jouerai où il faut. »