Plus d’un an après l’affaire de Mendoza, qui avait secoué le rugby français, Oscar Jegou a pris la parole pour la première fois publiquement.

Accusé aux côtés du Palois Hugo Auradou de « viol avec violence en réunion » avant de bénéficier d’un premier non-lieu, le flanker du Stade Rochelais et du XV de France préfère désormais tourner la page et se concentrer sur le terrain.

Interrogé via Midi Olympique sur sa capacité à gérer la saison dernière malgré l’ombre de l’affaire, Jegou a affiché un discours clair.

« Je n’ai pas de soucis avec ça. Je joue au rugby, c’est tout ce que je fais. Maintenant, tout ce qui s’est passé autour, je suis sûr de moi et je sais ce que je vaux. Je me concentre sur le Stade Rochelais, le rugby et ce qu’il se passe autour, ce n’est plus d’actualité. C’est tout. »

Pour le joueur de 21 ans, cette période difficile a même été une source de motivation supplémentaire.

« Ça m’a même donné une énergie en plus, pour montrer que je suis encore là. »

Lorsqu’on lui demande s’il a eu le sentiment de retrouver pleinement son statut de joueur professionnel après cette affaire, Jegou insiste sur sa continuité.

« Je n’ai jamais senti que j’y étais sorti du rugby. Je suis toujours resté, même là-bas, à travailler très dur. Ma tête est restée dans le rugby tout ce temps-là. »

Désormais pleinement intégré au collectif rochelais dès le début de la saison, il mesure l’importance d’une préparation complète.

« Ça ne change pas grand-chose. Juste d’être avec le groupe dès le début, c’est quand même plus facile de travailler. Je suis très content d’être là depuis le début de la saison, de travailler avec tout le monde et c’est vrai que c’est plus facile pour commencer les premières journées et attaquer les matchs. »