L’ASM Clermont a célébré son centenaire dans l’élite avec une tunique qui a marqué les esprits. Face à Pau, les Auvergnats ont revêtu un maillot blanc épuré, hommage aux premières décennies de Montferrand. Élégant, symbolique… mais éphémère.

Un hommage aux origines

Pour honorer les cent saisons consécutives du club dans le haut niveau, l’équipementier Macron a puisé dans l’histoire. Résultat : une tunique blanche immaculée, l’ancien écusson montferrandais cousu sur le cœur, rehaussée d’un col jaune et bleu. Une création simple, sans superflu, mais chargée de sens. Elle rappelle l’époque où Clermont jouait en blanc jusqu’au début des années 1970, avant que le fameux sigle « ASM » n’apparaisse durablement sur la poitrine des joueurs.

Christophe Urios, visiblement séduit, n’avait pas caché sa satisfaction la veille du match : « On aura des jolis maillots, et je ne voulais pas que les joueurs les découvrent le jour du match ! »

Un succès… à usage unique

Pour les supporters comme pour les observateurs, ce maillot aurait pu devenir l’emblème de toute la saison.

Mais comme l’explique Midi Olympique, l’ASM n’a choisi de l’utiliser qu’une seule fois, à l’occasion de ce rendez-vous symbolique. Cent exemplaires seulement ont été commercialisés, aussitôt pris d’assaut par le grand public.

Un choix frustrant pour beaucoup, tant cette tunique incarnait un trait d’union entre l’histoire et le présent. Non pas que les maillots habituels manquent de personnalité, mais cette création exceptionnelle avait tout pour accompagner les Clermontois durant une année historique.

Le regret d’un rendez-vous manqué

Dans un sport où l’identité visuelle compte autant que les résultats, ce maillot blanc avait la force d’un symbole, celui de la fidélité et de la transmission. Il restera comme une parenthèse élégante dans la saison du centenaire, mais laisse une question en suspens : pourquoi ne pas en avoir fait l’étendard de toute l’année ?