Patrice Collazo défend le club de Perpignan après les débordements qui se sont produits à Aimé-Giral !
Patrice Collazo défend le club de Perpignan après les débordements qui se sont produits à Aimé-Giral !
Le mercredi 24 septembre 2025 à 14:05 par David Demri
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L’incident survenu samedi soir à Aimé-Giral continue de faire parler.
Lors de la rencontre de la 3e journée de Top 14 entre Perpignan et le Racing 92 (victoire francilienne 28-15), un spectateur catalan avait franchi la barrière pour pénétrer brièvement sur la pelouse, tandis que d’autres supporters lançaient de la bière en direction des joueurs.
Des débordements qui pourraient valoir à l’USAP une sanction disciplinaire, allant jusqu’à un ou plusieurs matches à huis clos.
En juin dernier déjà, le club catalan avait été sanctionné d’une suspension de terrain avec sursis et d’une amende de 25 000 euros après les échauffourées du barrage d’accession face à Grenoble. Cette récidive pourrait donc alourdir la note pour Perpignan, déjà englué dans un début de saison difficile (trois défaites, aucun point).
Patrice Collazo, manager du Racing 92, a tenu à réagir ce mercredi en conférence de presse, dans des propos relayés par L’équipe.
L’entraîneur francilien a d’abord relativisé la gravité de l’intrusion :
« En voyant cette personne entrer sur le terrain, j’ai plus eu peur pour elle que pour mes joueurs », a-t-il ironisé.
Surtout, Collazo estime qu’il serait injuste de faire payer au club catalan les actes isolés d’un individu :
« On ne peut pas sanctionner un club pour les agissements d’une seule personne. Je pense surtout au staff, à Franck Azéma, aux joueurs. Ils ne peuvent pas être responsables à cent pour cent de la bêtise humaine d’une personne. C’est pour ça qu’une suspension de terrain ne me paraîtrait pas juste. On n’est pas sur un dérapage collectif, et puis l’intrus a vite été maîtrisé. »
Concernant les jets de bière venus des tribunes, le technicien du Racing n’a pas souhaité dramatiser :
« Ça ne m’a pas choqué plus que ça », a-t-il confié.
La commission de discipline de la LNR doit désormais se pencher sur le dossier.
En attendant, l’USAP espère que le contexte particulier et la réaction rapide de la sécurité joueront en sa faveur pour éviter une sanction lourde.
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Peut être que si c’était lui qui s’était pris les jets de bière, il aurait probablement pas le même discours … .
Peut-être même que lui est très déçu de ne pas avoir eu de bière !?
Premièrement, Franck Azéma doit être une personne qu’il apprécie, et surtout, il sait que l’USAP ne leur fera pas d’ombre au classement en fin de saison. Sa réaction est humaine et sportive. Ça peut jouer un peu aux yeux de la commission de discipline.
Bravo Patrice pour ces déclarations courageuses dans ce monde asseptisé ou tout doit être durement encadré.
La théorie de l’acte isolé et de l’injustice des punitions collectives, c’est ce qu’on entend à chaque débordement dans un stade de foot. Et on voit où ça les a mené.