Fraîchement prolongé jusqu’en 2028, Killian Tixeront s’impose comme une figure centrale de l’ASM Clermont.

À 23 ans, le troisième ligne aile incarne l’avenir du club aux côtés du capitaine Baptiste Jauneau.

Pour Tixeront, le choix de rester ne souffrait d’aucune ambiguïté.

Il s’est confié via La Montagne :

« C’est peut-être plus facile pour moi d’avoir un regard critique parce que je n’ai quasiment vécu que dans ce club. Je trouve qu’ici, nous avons cette culture de travailler dur, de se remettre en question. Christophe (Urios), la première chose qu’il a dite en arrivant c’est que l’ASM était une Formule 1. Mais de mon point de vue en tout cas, l’ASM possède un univers très carré et ultra-professionnel. C’est pour cela que ce club fait partie de l’élite depuis 100 ans. »

Sur le travail instauré par Christophe Urios, il nuance :

« J’étais jeune, je n’avais pas encore assez de recul pour voir si cela travaillait bien ou pas. (…) Mais aujourd’hui, je pense que l’on travaille différemment. Christophe a apporté un cadre à tout cela, c’est sûr. »

Exigeant envers lui-même, il ajoute :

« Non, car ce cadre, je me l’impose tout seul. Je suis exigeant. Dans le travail, si tu n’as pas une régularité et une rigueur, cela ne marche pas. »

S’il a brièvement envisagé d’autres horizons, sa décision a vite été prise :

« Je n’ai que 23 ans, j’ai des ambitions. (…) « Est-ce que le club peut m’apporter ce dont j’ai envie en tant que joueur ? » C’est la seule question que je me suis posée. Mais tout est en fait allé très vite. Nous avons commencé à parler mi-août. Le raisonnement s’est vite construit. La dynamique est bonne. D’un point de vue sportif, Christophe m’a mis au centre du projet. Jean-Claude Pats, Benoît Vaz et Aurélien Rougerie m’ont transmis le même message. Tous les voyants étaient au vert. »

Le projet clermontois correspond à ses attentes :

« Maintenant que je l’aie, je veux essayer de concrétiser ça en remportant des titres. En mettant vraiment l’ASM à la première place. »

Sa complicité avec Baptiste Jauneau est précieuse :

« Nous sommes comme des frères. (…) On se complète plutôt pas mal. (…) Maintenant que je suis vice-capitaine, je peux lui enlever un peu de charge. »

International cet été, il en garde une exigence accrue :

« Quand tu vois le niveau international, quand tu vois les exigences que cela demande… Maintenant, je sais ce que c’est. (…) Le XV de France est forcément dans un coin de ma tête même si je suis focus sur mon club et le Top 14. »