En fin de contrat avec le RC Toulon en juin prochain, Baptiste Serin se retrouve face à un tournant majeur de sa carrière. Le demi de mêlée international, installé sur la Rade depuis 2019, est courtisé par plusieurs clubs mais aussi par la ligue dissidente R360, qu’il a déjà décliné.

Désormais, c’est Montpellier qui se présente comme une option crédible. Plusieurs raisons pourraient pousser le joueur à franchir le pas.

Un contrat plus long que Toulon ne propose pas

À 31 ans, Serin souhaite sécuriser son avenir avec un dernier contrat conséquent. Il ambitionne de jouer encore trois saisons au plus haut niveau.

Or, selon Midi Olympique, le RCT n’est pas disposé, pour l’instant, à lui offrir une prolongation aussi longue. À Montpellier, en revanche, la durée du bail pourrait répondre à cette attente, ce qui constituerait un argument de poids.

Un rôle central dans le projet héraultais

À Montpellier, le staff verrait dans son expérience un atout majeur pour encadrer un groupe en reconstruction. Son profil de leader et sa connaissance des grandes compétitions séduisent particulièrement les dirigeants cistes.

Une approche sportive et non financière

Contrairement à certains dossiers de transfert, celui de Serin ne serait pas dicté par l’argent. L’ancien Bordelais privilégie avant tout le cadre sportif : temps de jeu, confiance accordée et perspective de poursuivre sa carrière internationale avec les Bleus. Un environnement où il serait incontournable pèserait donc davantage qu’un chèque plus important.

Un timing favorable pour Montpellier

Longtemps réticent, le MHR semble avoir changé de position. Le départ probable d’Hugo Reus vers Bordeaux-Bègles et les incertitudes autour de Domingo Miotti obligent les Cistes à se renforcer à la charnière. Serin apparaît comme l’opportunité idéale, d’autant que le joueur a lui-même pris contact récemment avec le staff.

Un avenir à trancher rapidement

Si l’hypothèse montpelliéraine gagne en crédibilité, rien n’est encore acté. Toulon garde une carte à jouer, mais les tergiversations de ses dirigeants pourraient coûter cher. Dans ce contexte, Montpellier avance ses pions et pourrait bien convaincre Baptiste Serin que son avenir s’écrira dans l’Hérault plutôt que sur la Rade.