Un Castrais en colère : « On va fermer notre bouche et retourner au travail »
Un Castrais en colère : « On va fermer notre bouche et retourner au travail »
Le dimanche 28 septembre 2025 à 0:18 par David Demri
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Le troisième ligne du Castres Olympique, Mathieu Babillot s’est confié au micro de Canal + à l’issue de la lourde claque reçue contre Toulouse, ce samedi soir à Ernest-Wallon.
Ce-dernier tente d’analyser la lourde défaite des siens.
Il évoque une entame de deuxième mi-temps catastrophique.
Il l’affirme : Castres doit se taire et repartir au boulot.
A lire ci-dessous :
« On est tombé sur une meilleure équipe que nous ce soir. Sur une bête blessée, on était avertis. Ils sont hyper cliniques. En première mi-temps, ils viennent chez nous, ils marquent. En deuxième, on fait une entame catastrophique. Sans conquête, c’est difficile d’exister. Ce soir, Toulouse a été bien meilleur que nous, donc on va se taire et retourner au boulot.
On est dans le match à la mi-temps mais contre ce Toulouse là, notre entame de deuxième mi-temps ne pardonne pas. On a été trop pénalisés, que ce soit en mêlées ou sur ballons portés, etc. Dans n’importe quel sport, si tu n’es pas dominant, tu ne peux pas exister. Ce soir, Toulouse a été bien meilleur, donc on va fermer notre bouche et retourner au travail. »
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Je suis assez surpris par cette cette expression de : fermer sa bouche !
Je ne suis pas sûr que ce soit les mots utilisés par le joueur !
Fermer sa gueule, les gens comprennent bien !
Faudrait-il écrire « POUSSER UN COUP DE BOUCHE »?
Il faut arrêter avec ces interdictions sementiques..
Ont explore ?
Contexte et registre : « Fermer sa gueule » est une expression argotique, souvent perçue comme crue ou vulgaire, utilisée pour dire à quelqu’un de se taire de manière abrupte. « Fermer sa bouche », bien que moins familière, reste une formulation directe mais plus neutre, évitant la connotation grossière.
Censure ou euphémisation : Dans la presse, le choix de « fermer sa bouche » peut refléter une volonté d’édulcorer le langage pour s’adapter à un public plus large ou respecter des normes éditoriales. Ce phénomène s’apparente à une autocensure ou à une reformulation pour éviter un terme jugé trop familier ou offensant.
Dérive sémantique : Bien que les deux expressions aient un sens proche (ordonner de se taire), « fermer sa bouche » perd une partie de la charge émotionnelle et de l’intensité de « fermer sa gueule ». Cette substitution peut diluer l’impact expressif, modifiant légèrement la perception du message.
Implications culturelles : Ce choix peut aussi refléter une sensibilité accrue aux registres de langue dans les médias, où l’on cherche à éviter des termes pouvant choquer ou aliéner une partie du lectorat, surtout dans un contexte où la vulgarité est moins tolérée.
on explore…