L’UBB s’est faite punir par ses anciens joueurs !
L’UBB s’est faite punir par ses anciens joueurs !
Le dimanche 28 septembre 2025 à 12:33 par David Demri
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Samedi soir, Jean-Bouin était en fusion. Porté par un public en feu et des recrues au rendez-vous, le Stade Français a décroché une victoire éclatante face à l’Union Bordeaux-Bègles, champion d’Europe en titre (28-7).
Sur le terrain, deux anciens Bordelais se sont particulièrement distingués : Thierry Paiva et Tani Vili. Pour sa première titularisation de la saison, le pilier gauche a multiplié les efforts dans le jeu courant et surtout pesé en mêlée fermée, secteur où les Parisiens ont dominé outrageusement.
Aux côtés de Giorgi Melikidze, Paiva a contribué à faire plier ses anciens coéquipiers, provoquant une série de fautes (18e, 30e, 50e, 55e, 76e), parfois lourdes de conséquences : essai de Peniasi Dakuwaqa et carton jaune pour Jefferson Poirot (31e), pénalité de Louis Carbonel (50e).
Le combat au sol a lui aussi été déterminant, avec un ballon arraché par Tanginoa Halaifonua qui a permis à Jeremy Ward d’aplatir dès la 14e minute. Trop sanctionnée (12 pénalités), l’UBB a sombré dans les secteurs clés.
« Quand vous n’êtes pas bon en conquête, c’est difficile de gagner, surtout avec autant d’indiscipline aussi », a reconnu le troisième-ligne girondin Pierre Bochaton.
La défense parisienne, jusque-là fébrile (100 points encaissés en trois journées), a cette fois affiché une solidité impressionnante. « On a très bien défendu face à une équipe avec de très grands joueurs et beaucoup de menaces », s’est félicité le manager Paul Gustard.
Au centre, Tani Vili a brillé par son intensité physique et ses plaquages destructeurs. Ses prises de balle ont également fait mal : il a raffûté Matthieu Jalibert, tenté un par-dessus astucieux (47e) et cru marquer après une longue contre-attaque (38e).
Seul regret : cinq essais refusés au total (Dakuwaqa deux fois, Vili, Abadie, Tanga). « Je suis un peu déçu car on a de l’ambition », confiait Gustard, frustré de voir filer le bonus offensif.
Pour Jeremy Ward, auteur du premier essai, le constat est clair :
« C’est sans doute notre meilleur match depuis longtemps. On a vu une équipe sérieuse, avec de l’énergie et de l’ambition aussi. »
Prochain défi : confirmer cette montée en puissance à Perpignan, où les Parisiens n’ont plus gagné depuis 18 déplacements.
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Il faut: » s’est FAIT punir », participe passé « fait « invariable lorsque suivi d’un verbe infinitif