Levani Botia va-t-il raccrocher les crampons ? A 36 ans, il tranche clairement !
Levani Botia va-t-il raccrocher les crampons ? A 36 ans, il tranche clairement !
Le lundi 29 septembre 2025 à 12:09 par David Demri
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Samedi soir, face à Perpignan (31-8), il a encore prouvé qu’il restait un élément incontournable du vestiaire rochelais.
Entré au cours de la seconde période de jeu, le troisième ligne de 36 ans a fait chavirer Marcel-Deflandre avec un grattage salvateur à la 70e minute, puis un essai au-delà de la sirène, offrant le bonus offensif à son équipe.
Une entrée remarquée qui illustre son statut de chouchou du public.
À l’issue de la rencontre, le joueur n’a pas caché son émotion via Sud-Ouest :
« C’est toujours spécial quand on gagne à domicile, c’est vraiment incroyable. Notre famille et nos supporters sont derrière nous, c’est notre travail de gagner et de rendre notre famille et nos supporters heureux. Je suis heureux d’avoir marqué dans les dernières secondes, merci à tous les avants pour leur travail acharné. Mais nous devrons nous concentrer à l’entraînement sur nos erreurs. »
Dix minutes d’intensité totale
Son entrée fut décisive, mais elle n’avait rien d’improvisé.
« Avant d’entrer sur le terrain, on s’est parlé, entre remplaçants de devant, pour se dire que nous devions donner le meilleur de nous-mêmes. C’est notre maison, nous devons la défendre. Donc pendant les dix dernières minutes, nous avons été très agressifs, nous n’allions pas laisser tomber notre équipe. Nous devions donc être confiants, se faire confiance et croire en notre stratégie. C’est pourquoi j’ai travaillé dur pour aider l’équipe. »
Depuis le banc, il avait observé une première mi-temps en demi-teinte, qui lui a rappelé de mauvais souvenirs :
« Oui, c’est vrai, ça m’a rappelé certaines fois où nous étions menés à la pause et où l’on essayait de revenir ensuite, comme à Pau. Cette saison, sur nos deux matchs à domicile, nous avons eu des manques en première période, nous avons laissé l’adversaire jouer son jeu, ce qui n’était pas notre cas, avec beaucoup de rucks perdus, d’en-avant, d’occasions manquées. »
L’expérience au service des jeunes
Avec ses 36 printemps, il pourrait presque être le père de certains coéquipiers. Mais loin de mal le vivre, il en a fait une force :
« Je l’ai toujours dit, je suis fier de jouer avec les jeunes. Je les encourage toujours et je les incite à finir fort, surtout quand on est sur le banc. Avant que l’on entre, je leur ai dit « c’est notre maison, nous devons faire en sorte que ça arrive ». Et je leur ai dit en français « c’est maintenant les gars, ce n’est pas le prochain match, c’est maintenant ». »
Et après ?
La question de son avenir revient inévitablement. Le stade ne veut pas le voir raccrocher. Lui non plus.
« Tant que je suis en forme et disponible pour jouer… je m’écoute, j’écoute mon corps. S’il veut continuer, je peux continuer. Je ne pense pas à l’âge, mais je pense que je peux y arriver, grâce aux jeunes qui me challengent chaque fois, et qui m’aident, donc. »
Et son corps, justement, que lui dit-il ? La réponse fuse dans un éclat de rire :
« N’arrête pas. Pas maintenant. »
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Botia une légende
Un exemple un joueur loyal un vrai guerrier