Un joueur Clermontois méconnaissable et en grande difficulté depuis le début de la saison
Un joueur Clermontois méconnaissable et en grande difficulté depuis le début de la saison
Le lundi 29 septembre 2025 à 12:15 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
À Clermont, le début de saison de Pita Gus Sowakula ne passe pas inaperçu… pour de mauvaises raisons.
Transparent face au Racing 92 (43-31), le troisième ligne néo-zélandais a été sorti dès la mi-temps par Christophe Urios.
Une décision forte, justifiée sans détour par le manager de l’ASM via La Montagne :
« Quand je sors des joueurs à la mi-temps, c’est que les gars ne sont pas bons. »
Le message est clair : Sowakula, comme Pierre Fouyssac, n’a pas répondu aux attentes. Le coup de pied par-dessus tenté par le Néo-Zélandais à la 34e minute, récupéré par le Racing et transformé en essai par Jordan Joseph, symbolise ses errements actuels.
Les coéquipiers le défendent
Malgré cette erreur, l’ancien Chiefs a reçu le soutien de ses partenaires.
Thomas Ceyte, notamment, a tenu à dédramatiser l’action :
« Le Racing s’est nourri de nos erreurs. Pita tente ce coup de pied… Il fait une claquette, on marque, et c’est l’essai de l’année. Et on dit de lui que c’est un facteur X. Je ne veux pas le blâmer pour cela. »
Une solidarité bienvenue, mais qui ne masque pas les difficultés du joueur depuis le début de saison.
Un rendement en chute libre
Déjà à La Rochelle, sa passe interceptée en sortie de mêlée avait offert un essai de 80 mètres aux Maritimes alors que Clermont dominait.
Depuis, Sowakula multiplie les approximations : plaquages manqués en défense, offloads ratés en attaque, ballons rendus trop facilement. Des erreurs inhabituelles pour celui qui avait été l’un des cadres clermontois la saison passée.
Après quatre journées, difficile de reconnaître le joueur percutant et inspiré de l’an dernier.
Pour Urios, la relance de son troisième ligne est devenue une priorité, tant l’ASM aura besoin d’un Sowakula retrouvé pour espérer peser dans ce Top 14.
Publicité
0 Commentaire