Le climat est électrique au FCG.

Après la mise à pied conservatoire de Nicolas Nadau, entraîneur des trois-quarts, pour des propos déplacés envers le médecin du club lors de la défaite à Brive, les joueurs ont réagi avec fracas en boycottant l’entraînement de mardi matin et en brandissant la menace d’une grève pour la réception de Provence Rugby vendredi (21h).

La ligne dure du président

Face à cette contestation, Patrick Goffi a tenu à rappeler la position du club dans un entretien accordé à Rugbyrama.

« La position du FCG est claire : les propos tenus par Nicolas Nadau sont inadmissibles. Le rapport du médecin de la LNR détaille précisément les termes utilisés et ils mettent en cause notre entraîneur. Cela constitue une faute, et la mise à pied conservatoire était inévitable. »

Nadau doit être reçu vendredi pour un entretien préalable. Une audition qui pourrait décider de son avenir à la tête des trois-quarts grenoblois.

Les joueurs recadrés

Le président n’a pas mâché ses mots à l’encontre de ses joueurs, qui ont choisi de se ranger derrière leur entraîneur.

« Qu’ils fassent grève ou non, cela ne changera rien. C’est même contre-productif. Les joueurs ne sont pas décisionnaires dans ce type de dossier. Ce sont des adultes responsables, leur rôle est de jouer. La responsabilité du club est d’assurer une continuité. »

Une préparation plombée

À trois jours d’un match important contre Provence Rugby, l’équipe iséroise, actuelle 6e de Pro D2, traverse une crise interne dont elle se serait bien passée. La solidarité affichée par le vestiaire envers Nadau complique encore la gestion d’un dossier déjà explosif.

Le bras de fer est engagé : Grenoble jouera-t-il vendredi sous la menace d’une grève inédite en Pro D2 ?