Mercredi soir, l’USAP a écopé de sanctions sévères de la part de la LNR suite aux incidents survenus lors de la réception du Racing 92 le 20 septembre : 50 000 € d’amende (dont 2 000 € avec sursis) et une suspension de deux matches d’Aimé-Giral, dont un avec sursis. Le club catalan a immédiatement annoncé son intention de faire appel.

Interrogé jeudi matin, le président de l’USAP a commenté ces décisions à L’Equipe.

Il confirme que le club va bien faire appel. En effet, il considère que la sanction est disproportionnée. Il attend simplement la notification officielle, mais il est « certain » toutes les voies de recours possibles vont être saisies.

Pour rappel, à cinq minutes de la fin du match contre le Racing, une échauffourée a éclaté entre joueurs, rapidement encadrée par les arbitres. « Plusieurs supporters ont jeté des gobelets et de la bière, et un spectateur est même passé par-dessus la barrière, mais il a été rapidement contrôlé par les vigiles.

Perpignan a immédiatement porté plainte contre les auteurs des jets et contre le spectateur fautif, inconnu des abonnés et du club.

Pour le moment, la suspension ferme devrait concerner la réception de Montpellier, prévue le 22 ou 23 novembre.

La LNR a rappelé que le sursis prononcé lors des incidents de Grenoble en juin dernier reste en vigueur. Perpignan avait écopé d’une amende de 25 000 € et d’une suspension d’un match avec sursis, dossier également en appel.

L’USAP entend donc contester fermement cette décision, qu’elle juge trop sévère au regard des incidents et des mesures déjà prises pour encadrer les supporters.

Le suspense reste entier quant à l’avenir immédiat du Stade Aimé-Giral.