C’est une histoire qui illustre parfaitement « l’esprit rugby ».

Après la rencontre entre Toulouse et Castres, samedi dernier, un abonné du Stade Toulousain, a trouvé sur le parking un maillot du XV de France dédicacé par Thomas Ramos.

Décidé à retrouver son propriétaire, il a lancé un appel sur les réseaux sociaux. Le message a été partagé près de 10.000 fois, avant de retrouver sa cible : Guilhem, un jeune rugbyman de 10 ans.

Ici Occitanie raconte cette belle histoire.

« Posé par terre entre deux voitures », le maillot avait visiblement une valeur sentimentale importante. Et pour cause : c’est Morgane, professeure de physique-chimie et tante du garçon, qui le lui avait offert.

« Ma meilleure amie, c’est la cousine de Thomas Ramos, donc je m’étais dit que j’allais lui offrir un maillot dédicacé pour son anniversaire », raconte-t-elle.

Le jeune Guilhem, qui avait assisté à son premier match au stade pour Toulouse-Castres, tenait à emporter ce précieux souvenir.

« Pourtant, je lui avais dit, “tu ne devrais pas le prendre, tu vas le perdre, c’est une pièce de valeur”, mais il a insisté et j’ai fini par céder », se remémore son père, Thibault. Sur le chemin du retour, l’enfant réalise qu’il a perdu le maillot. « Il était très triste, et m’a demandé de pas prévenir sa tante », ajoute-t-il.

Lorsque Morgane découvre la publication de Loïc, le doute n’est plus permis. « J’ai donc appelé mon neveu pour lui demander s’il l’avait perdu. Il m’a dit que oui, et qu’il n’osait pas me le dire, donc je lui ai dit que j’allais essayer de le récupérer. »

Grâce à la mobilisation, la pièce tant convoitée est sur le point de retrouver son jeune propriétaire.

« Loïc m’a raconté que ça avait été partagé dans toute la France, dans plein de journaux : c’est assez hallucinant, mais ça c’est aussi l’esprit rugby », souligne Morgane. Même sentiment du côté du père : « Jamais de la vie j’aurais pensé qu’on puisse le retrouver. »

Tout est bien qui finit bien : Guilhem pourra conserver son maillot comme un véritable trésor, probablement encadré pour éviter une nouvelle frayeur.