Indispensable dans la deuxième ligne du CAB, Konstantine Mikautadze impressionne par sa régularité et sa discipline.

À l’aube de son sixième match consécutif en Top 14, le colosse Géorgien affiche des statistiques exemplaires : 235 minutes de jeu, 28 plaquages réussis, un ballon gratté… et seulement trois pénalités concédées.

Lors d’un entretien accordé à La Montagne, le joueur balaie d’un sourire les interrogations sur une éventuelle fatigue.

« Physiquement, on est bien. Ceux qui accumulent du temps de jeu sont laissés un peu tranquilles en début de semaine. On échange beaucoup avec les préparateurs physiques. Ils adaptent la charge de travail en fonction de ce qu’on leur dit. Si on ne joue pas pendant plusieurs semaines, c’est dur d’avoir du rythme, mais en ce moment, j’ai l’impression que tout le monde a du temps de jeu. »

Cette rigueur tranche avec ses premières années professionnelles.

Il ne le cache pas : lorsqu’il était à Toulon, ça se passait très mal pour lui, avec Bernard Laporte, en raison de sa grosse indiscipline de l’époque. Extrait:

« Quand j’étais plus jeune, je commettais beaucoup de fautes. Quand j’étais à Toulon, avec Bernard Laporte ça se passait très mal. Je fais de plus en plus attention. En début de semaine, on a un arbitre qui nous explique tout. Si on connaît bien les règles, c’est plus facile. Il n’empêche qu’avec l’adrénaline, on peut commettre des fautes. Mais je travaille beaucoup là-dessus, car si je prends des fautes, je pénalise toute l’équipe. »

Toujours irréprochable en termes de discipline – aucun carton jaune cette saison – Mikautadze espère poursuivre sur sa lancée

Le CAB pourra donc compter sur son guerrier géorgien, solide dans l’impact mais désormais maître dans l’art de ne pas se faire sanctionner.