Crise à l’USAP : Aucune décision n’a été prise par François Rivière
Crise à l’USAP : Aucune décision n’a été prise par François Rivière
Le dimanche 5 octobre 2025 à 23:02 par David Demri
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Rien ne bouge (encore) à Perpignan. Au lendemain de la lourde défaite concédée face au Stade Français (28-11), la cinquième en autant de journées, et alors que l’USAP pointe à la dernière place du Top 14 avec zéro point, le président François Rivière a réuni dimanche son staff puis ses joueurs.
Et selon L’équipe, si le climat est à la crise, aucune décision immédiate n’a été prise : la tendance reste au statu quo, au moins pour les prochains jours.
Les propos du manager Franck Azéma, samedi soir, avaient pourtant laissé entrevoir la possibilité d’un tournant. « Force est de constater que le message que j’envoie ne passe pas. Donc c’est certainement de ma responsabilité », avait-il reconnu, lucide sur la situation d’un groupe en panne de confiance.
« On a déjà échangé sur pas mal de choses, et à la sortie, je ne vois pas vraiment de choses qui ont changé. Alors, ou il y a une prise de conscience profonde, ou il faudra envisager autre chose. »
Revenu à Perpignan à l’été 2023 pour incarner le renouveau du club catalan, Azéma, enfant du pays, reste pour l’instant en place malgré des résultats catastrophiques et un contenu jugé inquiétant. Son avenir, comme celui de son staff, a pourtant été au cœur des discussions dimanche.
Rivière a d’abord reçu les entraîneurs dans la matinée, avant d’échanger avec les joueurs l’après-midi. Aucune annonce officielle n’a suivi ces entretiens, sinon une réponse laconique du club : « Aucune communication. »
Dans l’entourage du président, on assure qu’un nouvel entretien collectif entre la direction, le staff et les joueurs doit se tenir lundi. En attendant, David Marty, en charge de l’attaque, reste sous pression, tout comme Mathieu Cidre et Nicolas Mas, responsables du jeu d’avants.
Rivière, de son côté, n’exclut pas des renforts au sein du staff. « Voyons s’il y a besoin de renforcer notre staff, car il est probable qu’il faudra s’entourer de compétences supplémentaires », déclarait-il samedi sur Sud Radio.
Parmi les pistes évoquées, figure Nicolas Nadau, récemment écarté de Grenoble et déjà approché. « Ce n’est pas le nombre de candidatures qui manque sur mon téléphone. Celle-là en fait partie, mais il y en a d’autres », a reconnu le président.
Dans ce contexte de tension, l’USAP doit préparer un déplacement délicat à Lyon, tout en gérant les sanctions disciplinaires liées aux incidents du match contre le Racing (50 000 € d’amende et suspension partielle de terrain).
La crise couve toujours à Aimé-Giral, mais pour l’instant, aucun séisme interne n’a encore eu lieu.
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