Les supporters Rochelais craignent de vivre une nouvelle saison cauchemardesque
Les supporters Rochelais craignent de vivre une nouvelle saison cauchemardesque
Le mercredi 8 octobre 2025 à 20:05 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
Après un début de saison décevant et une lourde défaite à Montpellier (37-13), les supporters du Stade Rochelais oscillent entre frustration et patience. Alors que le club pointe à la 11e place du Top 14, le déplacement à Paris s’annonce déjà capital pour relancer la machine.
Le Stade Rochelais traverse un début de saison morose. Battus lourdement à Montpellier (37-13) et relégués à la 11e place du Top 14, les Maritimes peinent à convaincre. Une situation qui réveille les mauvais souvenirs des deux dernières saisons déjà en demi-teinte.
Ici La Rochelle est allé à la rencontre de certains supporters inquiets.
« Dans le contenu, c’est inquiétant. On craint de retomber sur une saison galère », souffle Axel, 34 ans, abonné depuis seize ans. Après un premier match prometteur à Bordeaux, les Rochelais semblent retomber dans leurs travers : manque de liant, d’efficacité et de domination. « Ce qu’on leur reprochait l’année dernière semblait réglé… mais on revit les mêmes problèmes », regrette-t-il, redoutant une spirale négative qui « pourrait vite devenir compliquée dans les têtes ».
Pourtant, l’arrivée d’internationaux comme Nolann Le Garrec ou Davit Niniashvili devait symboliser le renouveau. Si ces recrues ont apporté de l’espoir en début de saison, la dynamique s’est rapidement essoufflée.
Mais tout le monde ne partage pas ce pessimisme. Certains supporters appellent à la patience.
« C’est une nouvelle équipe, une reconstruction. Les choses ne se font pas en deux jours, soyons patients », estime Frédéric. Robin, lui, préfère relativiser : « On a eu de belles années, on en a profité. L’équipe va se reformer petit à petit. »
La réaction est désormais attendue samedi à Paris, face au Stade Français, solide deuxième du championnat. Une mission délicate pour des Rochelais qui ne se sont imposés qu’une seule fois à Jean-Bouin. Mais un succès pourrait tout changer — et enfin relancer l’espoir sur la côte atlantique.
Publicité
0 Commentaire