Dimanche soir, le Stade-Toulousain affrontera l’Union Bordeaux-Bègles au Stade Ernest-Wallon, dans le cadre de la 6ème journée du Top 14.

Interrogé via Midi Olympique, le trois-quarts centre Toulousain Pierre-Louis Barassi est revenu sur la claque écopée contre Bayonne.

Il fait le point sur la situation traversée par le Stade-Toulousain. Extrait:

« C’est l’occasion de pouvoir tous se regarder en face. Parfois, il y a des prestations avec des contenus moins bons mais où on gagne tout de même, comme face à Perpignan… A l’arrivée, vu qu’il y a la victoire, on ne se rend pas vraiment compte de ce qu’il y a à gommer, à modifier. Après une défaite, on est obligé d’y passer, on est face à nous même. La semaine a été un peu plus relevée mais c’était justifié.

A ce stade de la saison, il ne faut pas s’emballer, que ce soit dans un sens ou un autre, mais nous n’avons pas non plus le luxe de faire trois ou quatre matchs encore moyen comme ça. On sait tous que ça peut aller vite : une défaite à domicile ou une défaite de trop à l’extérieur, avec la concurrence qu’il y a dans ce Top 14, ça peut vous mettre en difficulté. »

Il ne le cache pas : le début de saison du Stade-Toulousain est mitigé. Extrait:

« C’est vrai que par rapport aux dernières années, on est peut-être un petit peu plus irréguliers. Après, je pense que la défaite à Bayonne, même si elle est lourde, n’a rien à voir avec celle subie à Montpellier. On a fait preuve de caractère mais de façon aussi trop aléatoire. Il faut qu’on soit tous mieux connectés, sur la durée, si on ne veut pas vivre une saison compliquée. »

Concernant le turnover effectué par l’UBB, il rappelle que les Bordelais restent les champions d’Europe en titre. Extrait:

« Ce sont les champions d’Europe et ils ont une, deux voire trois équipes. Quelle que soit la composition, que l’on ne connaît d’ailleurs pas, il faut se préparer à recevoir un gros adversaire, qui est notre rival depuis quelques saisons. Je me souviens d’ailleurs qu’ils étaient venus avec une équipe remaniée l’an passé et qu’ils avaient gagné à Ernest-Wallon. Cela prouve une fois de plus qu’on ne doit sous-estimer personne.

Les gens ne s’en rendent peut-être pas compte mais il n’y a que des bons joueurs en Top 14 désormais. Dans tous les clubs, il y a un, deux ou trois gars d’un niveau vraiment relevé pour chaque poste. Le plus souvent, la différence ne se fait pas au niveau de l’énorme star mais sur le collectif. Peu importe qui sera en face, on ne peut pas se permettre d’être à 70, 80, 90 %. Parce que ça ne suffira pas. »

Aligné à trois postes différents en quatre matches, Pierre-Louis Barassi explique apprécier sa polyvalence. Extrait:

« Ça ne me dérange pas, au contraire. Je kiffe jouer à plein de postes. Ça m’incite à m’adapter à des situations différentes, à des positionnements différents, à prendre d’autres repères. Parfois, ça me donne même un nouvel élan sur le terrain. Je le vois d’un bon oeil. Pour être un joueur complet, c’est bien de toucher à plein de postes. L’exemple que nous avons au club, c’est « Juan-Chi » Mallia. Il peut jouer du 10 au 15 et c’est un joueur incroyable. »