Ce joueur Bayonnais a traversé des moments délicats : « Quand tu ne les joues pas, c’est dur dans la tête… »
Ce joueur Bayonnais a traversé des moments délicats : « Quand tu ne les joues pas, c’est dur dans la tête… »
Le samedi 11 octobre 2025 à 12:41 par David Demri
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Arrivé à Bayonne la saison dernière, le demi-de-mêlée Baptiste Germain n’a pas participé aux phases finales du Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest, il est revenu sur ses débuts délicats avec l’Aviron. Extrait:
« C’est vrai que j’ai eu six mois un peu compliqués. C’était une période un peu plus en dedans, mais il faut savoir être résilient et ne pas lâcher, parce que si on lâche à ce niveau-là, c’est foutu. Ma prestation contre Toulouse m’a rassuré aussi sur mon rugby. Le tout, c’est d’enchaîner. Et pas juste les matchs : les bonnes performances surtout. »
Il avoue avoir traversé des moments compliqués. Extrait:
« C’est surtout sur la fin de saison où, évidemment [il était hors groupe pour la phase finale]… Je suis quelqu’un d’ambitieux et j’ai envie de jouer au maximum. Quand tu pars d’un club pour essayer aussi d’aller accrocher ces matchs-là et que tu ne les joues pas, c’est dur dans la tête. Tu as l’impression que c’est un peu un éternel recommencement. Mais comme je l’ai dit, il faut savoir être résilient, s’accrocher. »
Questionné sur la rude concurrence qui existe à Bayonne au poste de demi-de-mêlée, il réagit. Extrait:
« Les clubs s’arment de plus en plus de joueurs de très haut niveau. Que j’aille à droite ou à gauche, il y aura toujours de la concurrence. Moi, je suis attaché à Bayonne, je suis très content d’être ici. Quand il arrive un joueur comme Herschel, avec de l’expérience, tout comme Max, on s’appuie, on s’aide, on s’inspire de plein de petites choses pour pouvoir évoluer. Lui, il amène plein d’autres choses et ce n’est pas du tout une question de concurrence.
Bosser ensemble et progresser ensemble, c’est le plus important. Il n’y a pas du tout de frustration, pas du tout de doute par rapport à ça. Au contraire, il y a un nouveau mec qui arrive, avec de nouveaux horizons, une autre culture du rugby. En plus de ça, les relations sont hyper bonnes. Ça m’inspire. »
Pour conclure, Baptiste Germain évoque son enchainement de match au poste de demi-de-mêlée, lui qui peut aussi évoluer à l’ouverture. Extrait:
« Pour l’instant, on a besoin de moi en tant que demi de mêlée. Je pense que c’est mon poste. Après, je prends beaucoup de plaisir en tant que numéro 10. J’en ai déjà beaucoup parlé, il y a deux ans quand j’étais à Toulouse ou même avant : je n’ai pas envie d’être un peu – pour parler vulgairement – le cul entre deux chaises, d’être sur du 50-50.
J’ai envie d’être à 100 % sur un poste. Après, évidemment, si on me demande pour le collectif de dépanner sur le poste de numéro 10 en cas de besoin, j’essaierai de relever la tâche de la meilleure manière possible. Mais pour l’instant, c’est demi de mêlée. Après, ce n’est pas moi le coach. Si jamais il doit avoir besoin en 10, je m’adapterai. »
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