Ravagé par une série noire de blessures face à Pau (47-24), l’Aviron Bayonnais doit aujourd’hui composer avec près de la moitié de son effectif à l’infirmerie. Un casse-tête inédit pour Grégory Patat, à quelques jours de la réception de Clermont ce samedi (14h30), lors de la 7e journée de Top 14.

Ce lundi, Ici Pays Basque fait le point sur l’infirmerie Bayonnaise.

Samedi dernier, le manager basque a vu son groupe se disloquer sous ses yeux : sept joueurs ont quitté la pelouse sur blessure – Machenaud, Martocq, Lévêque, Iturria, Chouzenoux, Maqala et Johnson – auxquels s’ajoutent trois forfaits de dernière minute (Moon, Germain et Capilla) et la suspension de Vincent Giudicelli, exclu pour un plaquage haut.

Une véritable hécatombe pour un effectif déjà privé d’une dizaine d’autres éléments depuis plusieurs semaines.

Face à cette pénurie, trois jeunes – Tilloles, Lévêque et Gonzalez – ont fait leurs débuts en Top 14, tandis que Manex Ariceta disputait son deuxième match professionnel.

Mais l’espoir renaît cette semaine du côté de Jean-Dauger. Lundi, l’entraînement a marqué le retour de plusieurs cadres, à commencer par les internationaux argentins Matéo Carreras (ailier) et Lucas Paulos (deuxième ligne), de retour du Rugby Championship.

Leur compatriote Facundo Bosch, le centre Manu Tuilagi et Arnaud Erbinartegaray, laissés au repos à Pau, devraient également réintégrer le XV de départ comme l’annonce Ici Pays Basque.

Autre bonne nouvelle : le secteur de la troisième ligne se renforce avec les retours d’Esteban Capilla, Rodrigo Bruni et Alexandre Fischer, qui affrontera son ancien club clermontois. Baptiste Germain, ménagé pour une gêne aux adducteurs, a repris la course mais reste incertain.

En revanche, 17 joueurs demeurent à l’infirmerie, dont Cormenier, Calles, Tatafu, Tagi, Iturria, Machenaud, Maqala ou encore Hodge.

Malgré cette situation critique, le club basque espère s’appuyer sur son invincibilité à domicile (17 matchs sans défaite à Jean-Dauger) pour rebondir. Un exploit collectif sera nécessaire pour surmonter ce début d’automne marqué par les blessures.