La statistique qui fait (très) mal pour l’Union Bordeaux-Bègles !
La statistique qui fait (très) mal pour l’Union Bordeaux-Bègles !
Le mardi 14 octobre 2025 à 8:07 par David Demri
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Rien n’y fait. À chaque déplacement cette année, l’Union Bordeaux-Bègles semble condamnée à subir les mêmes tourments.
En trois sorties à l’extérieur cette saison, les hommes de Yannick Bru ont encaissé 87 points rien qu’en première période.
Le scénario se répète inlassablement : des entames ratées, des essais concédés à la pelle (onze au total) et des réveils trop tardifs pour espérer ramener le moindre point.
Midi Olympique revient en chiffres sur une inquiétante tendance.
Face au Racing 92 : une entame cauchemardesque
À La Défense Arena, Bordeaux-Bègles a été submergé dès les premières minutes. En seulement 40 minutes, les Racingmen ont parcouru 317 mètres ballon en main, battu 15 défenseurs et franchi à cinq reprises, selon les données d’AIA Sports. En six minutes à peine, les Girondins avaient déjà manqué cinq plaquages, ce qui a conduit aux essais de Léo Carbonneau et Max Spring.
Avec 11 plaquages manqués et 12 ballons perdus, l’UBB s’est elle-même sabordée, avant de sauver l’honneur en seconde période (10-24).
À Paris : la panne d’inspiration
Sur la pelouse de Jean-Bouin, le scénario s’est répété. Le coup d’envoi ? Déjà perdu dans les airs. En tout, Bordeaux a manqué six des sept réceptions disputées et n’a réalisé aucun franchissement en 40 minutes. Une stérilité offensive criante, aggravée par 16 ballons égarés et huit pénalités concédées.
Résultat : un 18-0 à la pause et une deuxième mi-temps sans réel espoir de renversement.
À Toulouse : domination stérile, punition immédiate
À Ernest-Wallon, l’UBB a eu la possession, mais sans efficacité. En première période, les Girondins ont perdu 16 ballons, manqué 15 plaquages et raté trois touches. Leur unique franchissement ? Un ballon échappé par Xan Mousques. Pendant ce temps, le Stade toulousain inscrivait cinq essais et réalisait neuf franchissements.
Entre fébrilité défensive, imprécisions techniques et manque de concentration dès les premières minutes, les Girondins devront rapidement inverser la tendance s’ils veulent éviter une saison galère loin de Chaban-Delmas.
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La saison commence mal … mais il y a des explications à ce démarrage poussif : un début de reprise tardif en raison de la fin de saison dernière, un nombre important de joueurs cadres blessés ( Lucu, Moefana, Buros, Coleman, Du Preez, Retière, Swinton, Guimbous, Barlot , Boniface ) mais aussi Ben Tameifuna retenu en sélection. Palier ces absences oblige le staff à intégrer de très jeunes joueurs de vingt ans ou même dix huit ans qui n’ont aucune expérience du haut niveau, parfois à des postes inédits. L’UBB fait le dos rond en attendant des jours meilleurs en souhaitant que l’infirmerie se vide de tous les pensionnaires.