Toulon et Montpellier seuls rescapés d’un début de saison complètement fou !

Toulon et Montpellier seuls rescapés d’un début de saison complètement fou !

Le vendredi 17 octobre 2025 à 8:44 par David Demri

1 Commentaire

Publicité


Jamais le Top 14 n’avait connu un tel début de saison. Après seulement six journées, le Championnat bat des records de scores fleuves et de défaites à plus de 40 points.

Le signe d’une densité inédite, d’un niveau d’exigence plus élevé que jamais… et d’un suspense total pour la course à la qualification.

Après un mois et demi de compétition, seules deux formations, Toulon et Montpellier, peuvent encore se targuer d’avoir évité la fameuse « déroute » — comprendre : une défaite avec plus de 40 points encaissés ou au moins 20 points d’écart.

Et paradoxe : aucune des deux n’est actuellement dans le top 6 virtuel du classement souligne Sud Ouest dans un papier consacré à ce début de saison complètement fou.

Une preuve supplémentaire que cette saison ne ressemble à aucune autre. Même les cadors ont déjà pris l’eau : Toulouse s’est fait corriger à Montpellier (44-14), Pau a sombré à Clermont (50-27) et le Stade Français a explosé en Béarn (34-10).

En à peine deux mois de championnat, jamais le Top 14 n’avait enregistré autant de scores aussi lourds. Et encore, sans compter les naufrages de Montauban, battu 71-24 à Bordeaux et 81-34 à Clermont.

Les raisons de cette avalanche de points ?

D’abord les conditions idéales de ce début d’automne, puis les nouvelles directives arbitrales qui favorisent le spectacle. La réforme de la fameuse « loi Dupont » (la ligne défensive doit reculer sur les jeux au pied) a ouvert des espaces et mis les défenses sous pression.

Résultat : plus de rythme, plus de fatigue… et plus d’essais.

Le constat est clair : les passes après contact explosent, les risques sont assumés, et le public en redemande.

Le fameux refrain « tout le monde peut battre tout le monde » n’a jamais été aussi vrai. Après six journées, seulement huit points séparent le leader du 12e, un écart historiquement faible. Par comparaison, il oscillait entre 13 et 17 unités à la même période ces dernières saisons.

Dans un tel contexte, le moindre faux pas se paie cash. Une rotation trop importante ou une mauvaise entame peuvent virer à la catastrophe. Toulouse l’a appris à ses dépens à Montpellier, comme l’UBB en déplacement.

Et si certains laissent filer les fins de matchs pour mieux préparer le week-end suivant ?

Certains pourraient être lassés d’une telle situation et pourtant… les stades affichent des affluences record, et Canal+ a réalisé sa meilleure audience depuis huit ans pour un match de saison régulière avec Toulouse – UBB, suivi par 900 000 téléspectateurs.

Publicité

1 Commentaire

  1. Pierrot83400 17 octobre 2025 at 09h- Répondre

    On n’est pas dans les 6 car on a un match en moins à la maison…

    J'aime 15
    J'aime pas 2