Pierre-Henri Azagoh a disparu des radars avec une seule titularisation en 6 journées : Il réagit !

Pierre-Henri Azagoh a disparu des radars avec une seule titularisation en 6 journées : Il réagit !

Le vendredi 17 octobre 2025 à 10:50 par David Demri

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Le Stade-Français Paris effectue un excellent début de saison.

Le deuxième ligne Pierre-Henri Azagoh s’est confié via Midi Olympique pour évoquer cette nouvelle saison 2025 / 2026.

Il confirme que le début de saison est bien meilleur que celui de la saison dernière. Extrait:

Comparé à la saison dernière, on a bien mieux démarré. On a réussi un coup à l’extérieur, à Perpignan. En plus, on n’a pas autant de blessés que l’an dernier à la même époque. Tous les voyants sont donc au vert malgré la défaite à Pau. Ça, c’est le point un peu négatif. Là-bas, il y a eu un petit retard à l’allumage, on n’a rien fait en première mi-temps. On a eu peur que les démons de la saison dernière ne soient réapparus. Mais cette défaite nous a servis pour la suite, ça nous a permis de remettre un peu la pression.

Il explique ce qui a changé par rapport à la saison dernière. Extrait:

L’an passé, nous avons perdu trois piliers lors de la première journée, et pas des moindres (Giorgi Melikidze, Paul Alo-Emile et Sergo Abramishvili). Ces trois blessures, ajoutées à celle de Mathieu Hirigoyen, nous ont fait mal. On a parfois été obligé de faire du bricolage. La différence entre la saison dernière et cette année, c’est donc qu’on ne démarre pas sans quatre joueurs importants (Sergo Abramishvili est, lui, toujours blessé). On a notre effectif quasiment au complet et surtout à des postes clés.

Il ne cache pas que le travail effectué par le manager Paul Gustard est très bon. Extrait:

Paul a de l’expérience. Il se sert un peu de ce qui a fonctionné sur l’année où on a fait la demi-finale. Je pense qu’il a fait le même constat que tout le monde : nous n’avons pas une grande profondeur d’effectif. On doit jouer avec nos armes et ceux qui vont être alignés ce week-end, par exemple, vont devoir montrer qu’ils sont présents. Ça permet aussi à tout le monde d’avoir du temps de jeu et d’être concerné. On n’a pas le choix, on a besoin de tout le monde, les saisons sont tellement longues.

On voit que l’on est capable de marquer des essais en première main, ce qui n’est pas arrivé souvent par le passé. Il y a donc un changement de philosophie. Et ça se ressent sur le terrain, à l’entraînement comme en match.

On prend plus de plaisir à l’entraînement. C’est un peu plus carré. On ose tenter des choses, on n’a pas peur de jouer les coups. Les résultats positifs nous aident aussi en ce sens. Il y a plus de confiance. Ça favorise la prise de risque plutôt que de rester prisonnier d’un jeu très stéréotypé. Et, bizarrement, le groupe vit mieux. On partage plus de bons moments tous ensemble. On se voit plus souvent autour d’un déjeuner ou d’un dîner d’équipe. Mais il ne faut pas s’enflammer, la saison est encore longue.

Avec une seule titularisation en six journées, Pierre-Henri Azagoh n’arrive pas à enchainer les matches. Il réagit. Extrait:

Pour penser à l’équipe de France et pour être très transparent, c’est à moi de faire de meilleurs matchs. C’est donc prématuré d’évoquer ce sujet. À Paris, la concurrence est rude. En deuxième ligne, Baptiste (Pesenti) fait un gros début de saison. Il est partout, il déménage les mecs. De le voir à ce niveau-là, ça fait plaisir parce que je n’oublie pas que la saison dernière, on a été tous les deux un peu critiqués pour notre indiscipline. Il répond de la meilleure des manières.

Je n’ai pas les qualités d’un Skelton, d’un Meafou ou d’un Van der Mescht. Mais pour la mêlée, j’ai de bonnes statistiques au niveau des squats (rires). C’est aussi pour ça que je pousse aussi bien à droite qu’à gauche. De toute façon, le plus important, c’est que l’équipe soit performante. Et pour moi, c’est de jouer et d’enchaîner les matchs. C’est mon objectif.

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