Découvrez quel est le premier joueur à avoir donné son accord à la R360 !

Découvrez quel est le premier joueur à avoir donné son accord à la R360 !

Le lundi 20 octobre 2025 à 1:56 par David Demri

2 Commentaires

Publicité


Un vent de rébellion souffle sur la planète rugby. Le projet R360, une ligue privée en gestation, promet de bouleverser les codes du ballon ovale. Pensée comme une compétition internationale indépendante, cette nouvelle entité divise déjà profondément dirigeants et joueurs.

Et, fait notable, aucun Français n’a encore pris le risque d’y adhérer comme l’annonce Midi Olympique, ce lundi.

L’objectif affiché par les promoteurs du projet : dépoussiérer un sport en perte de vitesse, en misant sur un format spectaculaire et des revenus garantis par de puissants investisseurs.

Une idée qui séduit certains visionnaires, à commencer par Eddie Jones, actuel sélectionneur du Japon :

« Je pense que nous avons besoin de la ligue rebelle R360. Regardez ce que les World Series Cricket ont apporté au cricket : ils ont transformé ce sport ennuyeux en un spectacle que le public veut voir. Le rugby souffre du même mal. »

Mais du côté des institutions, le ton est tout autre. Les fédérations nationales ont brandi la menace de bannir tout joueur qui rejoindrait cette ligue jugée hors système.

En Australie, la NRL a même évoqué des suspensions de dix ans pour les treizistes tentés par l’expérience. En France, Yann Roubert, président de la Ligue nationale de rugby, a condamné un projet « mortifère », accusé de mettre en péril l’équilibre économique et sportif des compétitions existantes.

Mateo Carreras, premier engagé

Malgré ces avertissements, R360 avance dans l’ombre. D’après plusieurs agents, son lancement est prévu pour 2026, avec des premiers contrats déjà signés.

Le nom de Mateo Carreras, l’ailier argentin de Bayonne, revient avec insistance : il serait le premier à s’être engagé. D’autres internationaux argentins l’auraient suivi, à l’exception de Marcos Kremer et Bautista Delguy (Clermont) ou encore Gerónimo Prisciantelli (Racing 92).

Le projet séduirait aussi plusieurs Wallabies mis à l’écart par Joe Schmidt, ainsi que des stars du rugby à XIII australien en quête de nouveaux défis. En revanche, les joueurs français restent à distance : approché, Baptiste Serin aurait poliment décliné.

Un silence lourd de mystère

Derrière cette opération, on retrouve Mike Tindall, champion du monde 2003 avec l’Angleterre, qui en serait le visage public. Depuis plusieurs mois, l’ancien centre reste pourtant étrangement silencieux, alimentant les spéculations autour d’investisseurs étrangers et d’un modèle économique inspiré des ligues américaines.

Pour ses partisans, R360 incarne l’avenir du rugby professionnel. Pour ses opposants, c’est une menace directe à l’intégrité du jeu. Mais une chose est sûre : même avant son premier coup d’envoi, la ligue rebelle a déjà réussi à secouer les fondations du rugby mondial.

Publicité

2 Commentaires

  1. FENUA987 20 octobre 2025 at 11h- Répondre

    les sud americains adorent le fric , le pognon , le flouz , c est bien connu ….dans ce domaine rien ne les arretent ….apres ont ils tort ? pas si sur !

    J'aime 1
    J'aime pas 3
  2. Lalande 20 octobre 2025 at 16h- Répondre

    Quand tout va fuîtes ça va faire mal….. Tic toc tic toc