Jimi Maximin : « Je savais qu’on avait gagné, car je savais que c’est Meafou qui avait la main sur le ballon »

Jimi Maximin : « Je savais qu’on avait gagné, car je savais que c’est Meafou qui avait la main sur le ballon »

Le mardi 21 octobre 2025 à 10:08 par David Demri

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Le deuxième ligne de la Section Paloise, Jimi Maximin s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier est revenu sur la victoire remportée contre le Stade-Toulousain à la dernière minute de jeu, le week-end dernier.

Il est revenu sur l’essai de la victoire inscrit à la dernière minute de jeu. Extrait:

On avance bien sur ce maul et on espère donc au moins avoir une pénalité, s’il n’aboutit pas. Après, le maul tombe devant la ligne et quand je m’apprête à partir sur la gauche vers l’extérieur, Luke Whitelock s’exclame « Les poteaux, les poteaux ! » en français. Du coup, je me tourne vers la droite alors que tous les avants adverses partent vers la gauche. Je crois que je n’avais jamais marqué un essai décisif à la dernière minute.

À Rouen, en Pro D2, j’avais connu une victoire in extremis sur une pénalité mais je n’avais jamais vécu un succès dans un contexte comme celui de samedi. On avait à cœur de faire un gros match contre Toulouse qui venait pour se relancer. Du coup, les émotions étaient folles. Tout le stade était en feu, tous les joueurs l’étaient aussi autour de moi.

On savait que Sébastien Piqueronies avait pensé à composer un gros banc pour finir le match fort, parce qu’il savait que tout allait se jouer sur des détails de la fin de rencontre. Et il a eu raison. On avait à cœur aussi de faire une grosse entrée pour confirmer ce que nos coéquipiers avaient déjà accompli. En plus, quand nous sommes entrés, Aaron Grandidier-Nkanang a marqué, donc nous étions tout de suite dans le match.

Il indique ne pas avoir eu peur de l’appel vidéo. Extrait:

Je savais qu’on avait gagné, car je savais que c’est Meafou qui avait la main sur le ballon et qui tirait dessus. On aurait pu croire qu’il y avait en-avant mais dans ma tête, je savais qu’il n’en était rien.

Questionné sur sa jeune carrière, il évoque un long chemin. Extrait:

Je suis fier de mon parcours avec mes années de galère où je passais de prêt en prêt entre Pau, la Nationale et le Pro D2 à Rouen. Ce fut un long chemin qui, je l’espère, n’est pas fini. Je me suis retrouvé à Tarbes, en Nationale en 2021, car je savais que je ne jouerai pas en Top 14 et les espoirs de la Section étaient descendus de la division élite. Ce fut un très bon choix. En Nationale, j’ai pu me confronter à des adultes. Ça m’a fait passer un gros cap sur la rudesse du combat.

Certains auraient pu se braquer ; moi non, j’y suis allé sans amertume. Partir à Rouen en 2023 fut aussi une bonne initiative. J’y avais retrouvé Nicolas Godignon qui m’avait déjà fait venir à Pau (en 2020). Je n’avais pas de perspectives à l’époque, à la Section, dans les dix-huit mois qui s’annonçaient, je n’avais pas la confiance des coachs. Je devais améliorer certains points et tout s’était décidé très vite. Ce prêt fut bénéfique.

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