Christophe Urios : « Ça n’efface pas ce qu’il s’est passé à Bayonne »

Christophe Urios : « Ça n’efface pas ce qu’il s’est passé à Bayonne »

Le samedi 25 octobre 2025 à 22:07 par David Demri

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Spectaculaire et impitoyable, Clermont a offert un véritable récital offensif à ses supporters ce samedi au Stade Marcel-Michelin.

Neuf essais inscrits, un score fleuve et une démonstration face à Castres : les Jaunards ont signé leur quatrième victoire de la saison avec la manière.

Pourtant, Christophe Urios refuse de s’enflammer. Fidèle à son exigence, le technicien auvergnat a préféré retenir la cohérence et l’état d’esprit plutôt que le score.

Face à une équipe castraise accrocheuse en première période, Clermont a su accélérer au moment clé pour faire exploser son adversaire dans le dernier quart d’heure.

Si la prestation a enthousiasmé le public, Urios a tenu à rappeler au micro de l’Eveil de la haute-Loire, que ce succès ne gomme pas les manquements du week-end précédent. Extrait :

« C’était important de s’imposer aujourd’hui (samedi). Après, ça n’efface pas ce qu’il s’est passé à Bayonne où on a été absent dans ce qu’il me semble être le plus important dans le rugby, c’est-à-dire l’état d’esprit. Aujourd’hui, la question était juste de savoir si on était encore aligné avec ce qu’on avait envie de faire. »

Autrement dit, l’entraîneur de l’ASM veut éviter tout relâchement dans un championnat où la régularité fera la différence.

Connu pour son franc-parler, Urios a une nouvelle fois rappelé ses principes : pour lui, le rugby se gagne d’abord dans la tête avant de se gagner sur le terrain. Extrait :

« J’ai toujours pensé que le rugby ça commençait d’abord par un état d’esprit, par user les mecs physiquement et après ça devient un jeu. Je trouve qu’aujourd’hui c’est ce qu’on a fait même si on est rentré doucement dans la partie en ne marquant pas de suite.  On a gardé le cap même si on a été un peu maladroit, imprécis en première mi-temps. Je sentais qu’on était supérieur à eux et que quand ça allait se mettre en route et que les minutes allaient peser dans les jambes des mecs, je savais qu’on allait faire la différence. »

Loin de se satisfaire d’un feu de paille, Christophe Urios veut que cette prestation serve de base pour la suite de la saison.

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