Le LOU aborde son déplacement à Toulon ce samedi (14 h 30) avec une inquiétude majeure : le poste de pilier droit est décimé.

Entre blessures et incertitudes, Karim Ghezal et son staff doivent jongler avec un effectif réduit pour composer leur première ligne.

Une infirmerie bien remplie

La série noire a commencé dès l’ouverture du championnat. Cedate Gomes Sa, victime d’une déchirure du grand pectoral droit lors du premier match, ne devrait pas retrouver la compétition avant la fin du mois de novembre. Son absence longue durée pèse lourd dans la rotation.

L’autre grand espoir du poste, Ave Maalo, s’est blessé à l’entraînement la semaine dernière. Touché à la cheville droite, le jeune pilier sera indisponible pendant environ quatre semaines.

Ainsley incertain, Aptsiauri seul rescapé

Ce n’est pas tout.

Comme l’explique Le Progrès, Jermaine Ainsley, revenu récemment à la compétition, a été touché au coude face à La Rochelle et reste incertain pour le choc à Mayol. En cas de forfait, Irakli Aptsiauri serait le seul pilier droit de métier disponible pour affronter le RCT.

Le staff devra donc s’adapter : Hamza Kaabèche, capable de dépanner des deux côtés de la mêlée, ou le jeune Thomas Marceline pourraient être appelés en renfort pour assurer la couverture du poste.

Quelques bonnes nouvelles tout de même

Dans ce contexte compliqué, deux retours viennent soulager le groupe lyonnais. Le deuxième ligne Killian Géraci, remis d’une blessure aux ischios, et l’ailier Vincent Rattez, victime d’une commotion il y a deux semaines, sont opérationnels pour le déplacement à Toulon.

Mais au-delà des bonnes nouvelles, la situation du LOU illustre un mal plus profond : une fragilité récurrente au poste de pilier droit, devenu un véritable casse-tête depuis le début de la saison.

À Mayol, face à un pack toulonnais réputé pour sa puissance, le défi s’annonce colossal pour les hommes de Karim Ghezal.