En colère, les supporters Brivistes lancent une pétition et dézinguent le président du CAB
En colère, les supporters Brivistes lancent une pétition et dézinguent le président du CAB
Le vendredi 31 octobre 2025 à 12:13 par David Demri
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Le CA Brive traverse une période inquiétante. Battu lors des deux dernières journées, le club corrézien, pourtant détenteur du plus gros budget de Pro D2 (21 millions d’euros), voit déjà la pression monter avant son déplacement à Aix-en-Provence ce vendredi soir (21h00).
La Pro D2 est un marathon, pas un sprint. Mais quand on vise la remontée en Top 14, il faut savoir allier patience et résultats. Et pour le moment, rien ne va au CAB. Après avoir subi une lourde défaite à Agen (41-10), les Brivistes ont rechuté à domicile contre Soyaux-Angoulême (16-25). Deux revers qui rappellent de mauvais souvenirs et font craindre une nouvelle crise.
Sous les ordres de David Darricarrère, successeur de Pierre-Henry Broncan, les Corréziens ont quitté le top 6. Ils s’apprêtent désormais à affronter un gros morceau du championnat, Provence Rugby, où plusieurs anciens Brivistes – Guillaume Galletier, Renger Van Eerten, Matthieu Voisin, Setareki Bituniyata ou Andres Zafra – auront à cœur de briller.
Les supporters grondent, la direction silencieuse
Dans les travées d’Amédée-Domenech, la colère gronde. Le collectif « Noir et Blanc en colère » a lancé une pétition intitulée « Rendons au CA Brive son identité, son âme et sa dignité ! », déjà signée par près de 1 500 personnes.
Les supporters dénoncent « un club sans âme, une direction déconnectée et absente », comparant la situation à celle d’autres institutions mieux pilotées : « À Bayonne, il y a Tayeb. À La Rochelle, Merling. À Bordeaux, Marti. À Brive ? Personne. »
Dans le viseur, le président Thierry Blandinières, successeur de Simon Gillham, et le directeur général Eduard Coetzee, jugés trop discrets. L’actionnaire anglais Ian Osborne, rarement aperçu en Corrèze, cristallise lui aussi une partie du mécontentement.
Un club sans continuité et une identité perdue
Quatre entraîneurs en trois ans : Jeremy Davidson, Patrice Collazo, Pierre-Henry Broncan et désormais David Darricarrère. Le manque de stabilité pèse lourd sur les performances. Le nouvel entraîneur, spécialiste des lignes arrières, rêvait d’un jeu « pétillant ». Mais la mayonnaise ne prend pas.
L’effectif, profondément renouvelé, peine à trouver ses repères. Le pack ne domine plus, la défense se fissure depuis le départ de Joe Worsley – remplacé par Saïd Hirèche – et les cadres peinent à imposer une autorité durable.
Réaction attendue
Brive avait réussi à redresser la barre la saison dernière. Mais cette fois, le contexte semble plus tendu, la confiance plus fragile et la colère populaire plus vive. Face à Aix-en-Provence, les Corréziens devront relever la tête pour éviter le pire.
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Première fois que j allais voir jouer Brive, battu par Soyaux. J ai vu un public engagé pour une équipe qui ne le mérite pas. En effet j ai vu une équipe sans âme constitué de mercenaires sans cohésion et sans véritable talent. Seul l’ avant international anglais ( ex 2 ème ligne) se bat sans compter.