Louis Carbonel raconte comment il a retrouvé la lumière à Paris !
Louis Carbonel raconte comment il a retrouvé la lumière à Paris !
Le samedi 1 novembre 2025 à 9:08 par David Demri
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De Toulon à Paris, le parcours de Louis Carbonel n’a rien d’un long fleuve tranquille. Propulsé très jeune sous les projecteurs après avoir été double champion du monde U20 (2018 et 2019), le prodige varois avait tout pour suivre la trajectoire d’un Romain Ntamack.
Mais entre départs houleux, désillusions et blessures de confiance, l’ouvreur a connu une traversée du désert avant de retrouver la lumière cette saison avec le Stade Français.
Louis Carbonel avait conquis le public de Mayol par sa justesse technique et son sang-froid. Pourtant, son aventure sur la Rade s’est terminée dans la douleur.
L’épisode montpelliérain, sous la houlette de Patrice Collazo, avec qui il entretenait des rapports compliqués, n’a rien arrangé.
Arrivé à Paris la saison dernière pour relancer sa carrière, le jeune ouvreur n’avait pas encore retrouvé son éclat. La saison du Stade Français, marquée par les tensions internes et la lutte pour le maintien, n’a pas aidé.
Mais le vent a tourné. Plus libéré, plus inspiré, Louis Carbonel retrouve enfin son meilleur rugby.
Son entraîneur Paul Gustard ne s’y est pas trompé, le surnommant affectueusement « The Carbonator », en référence à sa pénalité de la victoire face à La Rochelle.
L’ouvreur parisien assure au Figaro que le changement vient aussi de l’intérieur. Extrait :
« On apprend des moments compliqués, il y a toujours un enseignement à tirer. Ça nous fait grandir. J’avais déjà connu des saisons compliquées avant ? Aujourd’hui, je me sens un peu différent. Avant, j’étais vraiment trop dur envers moi-même. Je voulais tellement réussir, tellement être parfait, que même si je réussissais huit coups de pied sur dix à l’entraînement, je pouvais me mettre la tête au fond du saut. Je me mettais trop de pression. »
Ce travail, il l’a mené aussi bien sur le terrain que dans sa vie personnelle. Extrait :
« Je me suis fait aider et accompagner sur le plan psychologique, reconnaît-il sans fard. J’en avais besoin. Avec le recul, j’ai le sentiment d’avoir été beaucoup trop exigeant avec moi-même. J’ai découvert la spiritualité, j’en suis très heureux et ça m’aide beaucoup. Cela me permet de retrouver le plaisir sur le terrain. C’est ce qui m’intéresse le plus : envoyer du jeu, créer, attaquer la ligne, buter. »
À 26 ans, “The Carbonator” n’a sans doute pas dit son dernier mot.
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Tant mieux pour lui et je lui souhaite une belle réussite
Bravoooo carboooo
On te suis !!!!
You m est fiddle au minot de la Rade
Go !!!!!