Décidément, le choc entre les Bleus et les Springboks ne se joue pas uniquement sur le terrain.
Ce jeudi matin, à peine une heure avant que Fabien Galthié ne dévoile la composition officielle du XV de France pour affronter l’Afrique du Sud samedi (21h10) au Stade de France, son homologue sud-africain Rassie Erasmus publiait… la bonne équipe.

Une prédiction parfaite

Sur son compte X (ex-Twitter), le sélectionneur des champions du monde a posté un tableau détaillant les 23 joueurs français pressentis, du numéro 1 au 23.

« J’ai peut-être quelques erreurs, mais quel que soit le joueur choisi par la France, ce sera une très grosse équipe et un très gros choc ! », a-t-il commenté avec humour.

Le détail est saisissant : noms, âges, nombre de sélections, poids, moyenne d’âge (27 ans), moyenne de sélections (27) et poids moyen (107 kg)… tout y est, ou presque.

Certains noms ont même été traduits façon “anglo-saxonne” : Julien Marchand est devenu “Julien Merchant”, et Régis Montagne, “Régis Mountain”.

Après la bourde de la LNR, un nouvel épisode cocasse

Cette publication, intervenue 45 minutes avant l’annonce officielle de Fabien Galthié, a immédiatement fait réagir les supporters français.

Et pour cause : la Ligue nationale de rugby (LNR) avait déjà commis une erreur la veille, en publiant par inadvertance un article reprenant la composition d’équipe avant l’heure, avant de le retirer précipitamment.

Entre les fuites hexagonales et les prédictions précises du sélectionneur adverse, le match semble avoir débuté bien avant le coup d’envoi.

Duel psychologique avant la bataille

Rassie Erasmus, connu pour son sens aigu de la communication et de la provocation bien dosée, a sans doute voulu envoyer un message subtil à son adversaire. Une manière de rappeler qu’il observe tout et qu’il maîtrise déjà les moindres détails de la préparation française.

Ce petit coup de bluff en dit long sur la rivalité stratégique entre les deux staffs, dans un match où chaque geste, chaque mot, chaque regard compte.

Rendez-vous samedi soir, pour voir si “Merchant”, “Mountain” et leurs coéquipiers sauront donner tort — ou raison — au devin Erasmus.