Le brassard change de bras. En l’absence d’Antoine Dupont, toujours en phase de reprise après sa grave blessure au genou, Fabien Galthié a choisi de confier le capitanat du XV de France à Gaël Fickou pour le choc de samedi soir (21h10) face à l’Afrique du Sud au Stade de France.

Un choix fort, mais loin d’être une surprise pour les observateurs du rugby français.

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Le joueur le plus capé du groupe

À 31 ans, Gaël Fickou (96 sélections) est devenu au fil des saisons l’un des cadres incontournables du dispositif tricolore. Formé à Toulon, passé par le Stade Français et aujourd’hui au Racing 92, le trois-quarts centre incarne la régularité et la fiabilité.

Sous l’ère Galthié, il est apparu à 42 reprises sur 62 rencontres, preuve de la confiance que lui accorde le sélectionneur.

« Gaël est un cadre, mais il n’y a jamais eu de sélection cadeau. Il a toujours mérité sa place sur le terrain », avait déjà expliqué Fabien Galthié en conférence de presse il y a quelques mois.

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Une récompense pour son rôle de leader

Déjà capitaine lors de la tournée estivale en Nouvelle-Zélande cet été, Fickou avait marqué des points auprès du staff par son calme, sa constance et son exemplarité.

« C’est un guide, il ne surjoue jamais. Il est très posé, très calme, parfois trop même. Il parle quand il faut et reste maître de ses émotions », confiait récemment Patrice Collazo, son manager au Racing 92.

Ses coéquipiers soulignent eux aussi son leadership naturel : « Il apporte une énergie positive et sait trouver les mots justes pour fédérer », glisse Antoine Gibert, son partenaire en club.

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Un symbole de continuité

Le choix de Fickou s’inscrit dans la lignée de la politique du staff tricolore, qui valorise la fidélité et la culture de performance. En l’absence de Dupont et de Grégory Alldritt, également pressenti, Galthié a privilégié la stabilité et l’expérience.

Fabien Galthié a expliqué sa décision en conférence de presse, ce jeudi : 

« Il fait partie de nos joueurs depuis 7 saisons. Il est en forme, il a fait une pré-saison qui lui permet d’avoir un niveau de forme rarement eu. Il s’est régénéré. C’est cohérent de le nommer capitaine, un process logique. »

Face aux doubles champions du monde sud-africains, les Bleus auront besoin d’un capitaine capable de maintenir le cap dans la tempête.