Le troisième ligne du Stade Rochelais, Paul Boudehent s’est confié via Midi Olympique.

Au cours de cet entretien, le joueur Maritime a expliqué avoir beaucoup de mal à comprendre comment étaient arbitrées les mêlées fermées.

Il se dit impressionné par les arbitres qui arrivent à bien diriger les mêlées. Extrait:

« Plus j’avance en âge et plus je me dis qu’il faut être né pilier, pour comprendre vraiment la mêlée. Je ne sais pas comment font les arbitres, d’ailleurs. Arbitrer la mêlée quand tu n’en as jamais poussé de ta vie, c’est extraordinaire. Chapeau à eux, franchement. »

Ce n’est pas tout : il est impressionné également par l’arbitrage des rucks. Extrait:

« Et s’il n’y avait que les mêlées… Comment y voir clair dans un ruck, quand six mecs de 100 kilos sont regroupés sur un mètre carré ? Il y a des mains qui traînent, des pieds, des têtes… Et toi, deux cents fois par match, tu dois faire le tri là-dedans. C’est un calvaire et les arbitres ont vraiment du mérite. »

Questionné sur la combinaison qui l’a le plus marqué, il évoque un match joué avec Angers, lorsqu’il était bien plus jeune. Extrait

« Ce n’était rien de farfelu mais j’ai un lancement qui me vient spontanément en tête : c’était après une pénalité ; on avait formé un mur de trois avants où l’on jouait à cache-ballon pour lancer un costaud et aplatir un essai. Non pas parce que la combinaison inventée par Pascal, mon coach de l’époque à Angers, était dingue, mais parce qu’elle nous avait ce jour-là permis de gagner le tournoi de Chinon. »