Le troisième ligne des Springboks, Siya Kolisi s’est confié via L’équipe, à l’approche du match contre le XV de France, ce samedi soir au Stade de France.

Ce-dernier confirme qu’il s’agit très important pour son équipe. Extrait:

Oui, c’est un match important pour nous. Le but, c’est de terminer l’année à la première place mondiale, puis d’avoir une bonne poule au tirage au sort de la Coupe du monde (le tirage au sort du Mondial 2027 est prévu le 3 décembre). Donc chaque rencontre est maintenant comme un match de phase finale pour nous. On y va avec cet état d’esprit.

Il y a différentes choses derrière cette rencontre. On a vu ce qui a été dit dans les médias, ce qui venait de leur camp, leur blessure, et tout le monde a besoin d’un but pour jouer ces matches. Mais finalement, tout se jouera sur le terrain.

Il rappelle que les matches contre la France sont toujours énormes. Extrait:

Contre la France, les matches sont toujours énormes, parce que ce sont deux gros packs, deux équipes qui se concentrent sur la conquête, sur la domination de la touche et de la mêlée. Ils ont des trois-quarts fantastiques, mais nous aussi. Donc ce sont deux équipes très similaires, passionnées par leur rugby. Il faudra beaucoup d’engagement physique, ça déterminera le vainqueur.

Il s’est ensuite confié sur sa 100ème sélection avec les Boks qu’il fêtera ce samedi soir. Extrait:

Ça a été calme en réalité ! Si on avait été à la maison, ça aurait sans doute été un peu différent. Je le sentirais davantage, mais là, je le sens dans l’équipe. Ce qui est plus important, c’est ce qu’on va faire sur le terrain samedi. L’équipe passe avant les individualités, peu importent les événements personnels.

J’ai la chance d’avoir mes enfants ici, certaines des personnes qui m’ont aidé tout au long de ma vie seront au match, et c’est spécial en ça. Je me sens fier, honoré et reconnaissant envers ceux qui ont joué un rôle dans mon parcours.

Pour conclure, il a parlé de son ancien coéquipier du Racing 92 : Gaël Fickou. Extrait:

J’aime beaucoup Gaël. On se connaît depuis très longtemps, on a un lien fort. On est passés d’amis à coéquipiers puis frères. Je le soutiens dans tout ce qu’il fait. Que je quitte le Racing 92 n’a rien changé à notre amitié.

Mais on est tous les deux compétiteurs, on sait que samedi, on jouera chacun pour notre pays et on mettra l’amitié de côté pendant 80 minutes et on s’affrontera sans merci. Et après, on reviendra à notre amitié ! On parlera de tout ça après le match.