Le pilier droit international Français Uini Atonio s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier a expliqué sa présence au sein du groupe France pour aider les Bleus à préparer les matches de la Tournée d’automne.

Il se confie. Extrait:

Je pense que c’est davantage pour passer des moments avec les jeunes, à mon poste, et rester dans ce groupe formidable. Quand tu vois ce qu’il a fait ces cinq dernières années, c’est quelque chose de spécial.

Quand tu es en dehors du groupe ou que tu n’es plus appelé, c’est là que tu te rends compte que c’était vraiment quelque chose d’énorme. Si je n’y vais pas là, en novembre, cela ferait un an sans être avec eux. Peut-être qu’ils avaient envie que je revienne.

Il explique que tout s’est fait naturellement avec le staff du XV de France. Extrait:

C’était quand même naturel parce que William Servat et Fabien Gatlhié ont passé un peu de temps ici à La Rochelle. Et vu qu’ils ont regardé ma progression, ils se sont dit que je pourrais passer la semaine avec eux et poursuivre la rééducation en même temps. Et travailler sur le jeu, sur des joueurs, ensemble, comme d’habitude. Juste, je ne vais pas être sur le terrain le samedi.

Questionné sur les nombreuses blessures qui impacte le groupe France, il réagit. Extrait:

Je pense que c’est juste que le rugby, ça va de plus en plus vite, c’est de plus en plus dur. Les blessures, ça fait partie du sport. Quand tu t’engages dans le rugby, il y a toujours cette menace au-dessus de la tête d’être blessé. Tu ne peux pas faire toute ta carrière sans être blessé. Je pense que c’est juste une petite période où il y a pas mal de blessures. C’est mieux que cela nous arrive maintenant que dans un an et demi quand il faudra être performant pour aller en Australie.

Dans la foulée, Uini Atonio a donné son avis sur les nouvelles directives World Rugby, lesquelles limitent les joueurs à 30 matches par saison. Extrait:

Quand on ne joue pas, les mecs se disent qu’il faut jouer. Et quand on joue trop, il ne faut pas jouer. Je comprends ce côté « protéger la santé des joueurs », ça, oui, je suis d’accord. Mais « trop jouer »… Vous savez, moi, quand j’avais 22, 23, 24, 25 ans et jusqu’à récemment, j’étais le premier à lever la main pour jouer tous les week-ends. Il y a des joueurs qui sont faits pour jouer entre trente et trente-cinq matchs par an pour rester en forme.

Il y a un équilibre à trouver. La santé des joueurs, ça compte mais moi j’adore jouer. Tu ne vas pas dire à quelqu’un : « Tu as joué trente matchs, tu ne peux pas jouer la finale ou une demi-finale. » Vous voyez ce que je veux dire ? C’est comme ça : le rugby, tu as signé pour jouer, tu joues !